Quelle peut-être la relation étroite entre notre santé psychique, mentale et notre alimentation classique et quotidienne ? Idée saugrenue diront certains et pourtant, pourtant…
Quels peuvent être les effets et les relations intimes entre notre nourriture et notre humeur, notre comportement ?
La psychologie et la psychiatrie classiques ne considèrent nos émotions que comme des manifestations de notre mental sans aucune relation avec notre corps physique. Là encore, il suffit de regarder nos concitoyens dans le contexte actuel. Ne serait-on qu’un corps physique ? Ou encore qu’un corps psychique et mental ? Et ne parle-t-on pas maintenant d’une nouvelle science : la psycho-neuro-endocrino-immunologie ? Ceci montre bien que nous sommes un tout, un peu comme des “poupées russes” qui s’imbriquent les unes dans les autres.
N’oublions pas que les propriétés des aliments du point de vue comportemental sont connues depuis fort longtemps : ne dit-on pas qu’Ève fut la première à utiliser les vertus d’un aliment – la pomme – qu’elle donna à Adam ?
Il convient de se souvenir que le cerveau est un des organes les plus vascularisés de l’organisme. En 24 heures, il passe environ 2 000 L de sang dans cet organe, c’est-à-dire presque 400 fois la masse de sang (5 à 5,6 L). Le cerveau, comme tout organe en activité, reçoit une plus grande quantité de sang durant le travail intellectuel, par exemple au moment où vous me lisez ! Et comme le disait Benjamin Franklin : “un cerveau qui ne travaille pas s’anémie comme tout autre organe”. Le cerveau et ses structures annexes, comme tous nos organes, ont des besoins impérieux pour bien fonctionner :
- d’amour,
- de plaisir et de folie,
- de protéines,
- de glucose,
- d’enzymes,
- d’acides gras essentiels,
- de vitamines,
- d’oligo-éléments,
- d’oxygène…
Notre cerveau est formé de milliards de cellules (neurones) qui ne se touchent pas : elles communiquent entre elles grâce à une jonction nommée synapse qui n’est qu’un espace dans lequel vont être déversées des substances chimiques : les neurotransmetteurs ou neuromédiateurs (adrénaline, acétylcholine, dopamine…). Les neurotransmetteurs ou neuromédiateurs sont synthétisés par les cellules nerveuses à partir des éléments contenus dans nos aliments : les protéines puis les acides aminés après digestion (catabolisme digestif). Les composants alimentaires sont donc des précurseurs des éléments que l’on nomme neuromédiateurs. Ce sont des protéines qui franchissent la barrière hématoméningée, comme des messagers chimiques. Ces derniers véhiculent nos émotions, nos pensées, nos sentiments et sont donc responsables de nos différents comportements.
Quels sont ces principaux neurotransmetteurs ou neuromédiateurs dont certains sont bien connus de chacun d’entre nous ?
- La dopamine: synthétisée à partir de l’acide aminé nommé tyrosine, la dopamine agit sur la sécrétion de l’hormone de croissance et c’est le neurotransmetteur du plaisir, de la motivation, de l’émotion, du désir sexuel, de la vigilance.
- L’acétylcholine: synthétisé à partir de la choline et de la vitamine B5, l’acétylcholine est le neuromédiateur responsable de la mémoire et de la concentration.
- La sérotonine: synthétisée à partir de l’acide aminé appelé tryptophane, elle est souvent considérée comme l’hormone du sommeil, de la détente, de la relaxation, du calme, de la sérénité. Elle inhibe les pulsions de toutes sortes y compris sexuelles.
- L’adrénaline: synthétisée à partir de la tyrosine, c’est l’hormone du stress avec tout son cortège de modifications physiologiques et quelques fois pathologiques (augmentation de la tension et du pouls, dilatation des pupilles…).
- La noradrénaline: synthétisée à partir de l’acide aminé tyrosine, la noradrénaline est le neurotransmetteur de l’éveil, du désir sexuel, de la sociabilité, de l’apprentissage.
- Le GABA (acide gamma-aminobutyrique): synthétisé à partir d’un acide aminé acide glutamique, en présence de vitamine B6 et de vitamine C, il occupe une grande place dans le cerveau. Comme l’acétylcholine, le GABA est responsable de la mémoire, c’est aussi un inhibiteur, un relaxant, un calmant, un anxiolytique.
À titre informatif, il existe certains aliments qui peuvent favoriser la synthèse de tel ou tel neurotransmetteur.
Les aliments riches en tryptophane (précurseur de la sérotonine-hormone du sommeil et du bien-être)
Sources alimentaires : bananes, lait, dinde, ananas, œufs, datte, noix…
Effets : diminue l’apathie mentale et la confusion mentale, favorise la relaxation, frein aux pulsions de toutes natures, antidépresseur naturel, anxiolytique, augmente la tolérance à la douleur…
Contribue à améliorer l’activité cérébrale (précurseur de la sérotonine), aide à retrouver calme, sérénité et qualité du sommeil. Contribue à diminuer la sensation de déprime et à diminuer la fréquence et l’intensité des maux de tête. Extrait de semence de griffonia simplicifolia, plante africaine dont les graines sont riches naturellement en L-5-HTP. 1 à 2 gélules par jour à prendre de préférence en milieu d’après-midi ou le soir avant une collation ou un repas avec un grand verre d’eau. |
Aliments riches en tyramine (stimulant, excitants de la conversation)
Sources alimentaires : fromages fermentés, chocolat, bière, banane, charcuterie, abats, viande de bœuf, vins, champagnes, soja, crème…
Effets : excitants, stimulants et favorisant la conversation et la sociabilité. Attention aux maux de tête !
Aliments riches en tyrosine (précurseur de la dopamine et noradrénaline)
Sources alimentaires : viande, fromages, œufs, poissons et autres produits de la mer…
Cofacteurs : vitamines B6, B9 et C, magnésium, fer…
Effets : stimulant cérébral, augmente la vigilance, accélérateur des pulsions, augmente la libido, antidépresseur, anxiolytique, augmente la motivation… Ceci explique le petit-déjeuner anglo-saxon, totalement différent de notre petit-déjeuner français (café, café au lait, baguette ou croissant et confiture).
Contribue à augmenter naturellement la production de dopamine, favorable à l’activité neuronale et à la bonne transmission de l’influx nerveux. L-tyrosine, L-phénylalanine, phosphatidylsérine, vitamines A, B, C, E, cuivre, magnésium, zinc. 1 à 3 gélules par jour à prendre de préférence le matin avec un grand verre d’eau. Contribue à la synthèse et au métabolisme normal du cortisol, favorise la résistance au stress (burn-out) et réduit la fatigue et l’épuisement. Extrait d’ashwagandha, éleuthérocoque, cassis, L-tyrosine, zinc, acérola, vitamines B5 et B6. 3 gélules par jour de préférence le matin avec un grand verre d’eau. |
Répétons-le, notre cerveau et ses constituants ont aussi besoin (directement ou comme cofacteurs) de :
- glucose,
- oxygène,
- vitamines,
- oligo-éléments,
- acides gras essentiels.
Le glucose
Le cerveau est un des seuls organes à n’avoir pas besoin d’insuline, pour permettre au glucose de pénétrer dans ses cellules. L’insuline est la clé qui permet le passage du “sucre” (substrat énergétique cellulaire) au niveau cellulaire afin de synthétiser de l’ATP (adénosine triphosphate, “gasoil” de nos cellules). Mais attention, ce qui permet également au glucose de pénétrer dans le cerveau et de franchir la barrière hémato-encéphalique, ce sont aussi le magnésium, les vitamines du groupe B et la coenzyme Q10 ou l’ubiquinol.
Ainsi avons-nous certains compléments alimentaires :
Ubiquinol™ breveté par KANEKA. 1 stick par jour après l’un des repas sous la langue. Magnésium sous forme de bisglycinate, taurine et des vitamines du groupe B. 3 à 4 gélules par jour à prendre de préférence au début des repas avec un grand verre d’eau. Extrait de prêle, fer et magnésium. 1 à 3 cuillères à café par jour diluées dans un peu d’eau le matin. |
Pour rappel, le cerveau consomme environ 4 g de “sucre” à l’heure (surtout au moment où vous me lisez !).
L’oxygène
La cellule ne recevant plus ou moins son oxygène indispensable ne pourra plus synthétiser de l’énergie (ATP – adénosine triphosphate), énergie qui aurait permis d’autres métabolismes (fabrication d’enzymes, d’hormones, d’anticorps, neurotransmetteurs…). Il convient donc d’effectuer régulièrement, en plein air, de l’exercice physique.
L’exercice physique
“Le meilleur antidote contre la tension nerveuse et l’insomnie demeure l’exercice physique” Dr Dudley.
L’exercice physique rationnel a une action directe sur le système nerveux : il permet une dérivation de la tension nerveuse vers le système musculaire. L’exercice physique doit être avant tout une récréation, un plaisir, un moyen et un moment privilégié nous permettant de renouer des liens intimes avec notre corps.
S’oxygéner c’est par exemple marcher dans la forêt, c’est faire des balades à vélo, c’est pratiquer le jardinage, mais ce n’est pas s’éreinter !
Vitamines et oligo-éléments
Il est important d’absorber chaque jour des quantités suffisantes de vitamines et d’oligo-éléments pour assurer une bonne santé/vitalité et permettre de bonnes réactions métaboliques. De faibles déficits en nutriments peuvent affecter la pensée, la mémoire et toute l’activité cérébrale donc le comportement et l’humeur.
Les vitamines du groupe B sont principalement plus concernées dans les troubles psycho-émotionnels et comportementaux. Or la plus grande partie des Françaises (sous pilule contraceptive entre autres) et Français, selon un sondage, est carencée en vitamines B.
Aliments riches en vitamine B1 (thiamine)
Sources alimentaires : germes de blé, riz, avoine, amandes, noix, noisettes, pommes de terre, céréales complètes, flocons d’avoine, œufs, poissons, volailles…
Aliments riches en magnésium
Sources alimentaires : amandes, noisettes, noix, figues, poissons, fruits de mer, légumineuses, brocolis, légumes verts, céréales complètes, chocolat, certaines eaux minérales telles que Hépar, Badoit, Contrex.
Causes carentielles : le tabac, le café et l’alcool mais aussi la sécrétion massive d’adrénaline par trop de stress font fuir le magnésium, ainsi que la pilule, les graisses saturées, l’acide phytique (contenu notamment dans le pain complet sans levain) et les problèmes intestinaux (il n’y a que 30 % des apports qui sont absorbés par les intestins)
Aliments riches en bore
Sources alimentaires : noix, légumineuses, brocolis, fruits (une pomme contient environ 0,5 mg de bore), miel…
Effets : agirait sur l’activité électrique du cerveau en le rendant plus alerte, plus vivace.
Aliments riches en lithium
Sources alimentaires : betteraves, carottes, choux, laitues, œufs, tomates, céréales complètes, légumes verts, pommes de terre, poissons… Le filet de hareng pomme de terre à l’huile est très riche en lithium !
Effets : les troubles maniacodépressifs (introduits en psychiatrie en 1959), fondamental dans la régulation du système nerveux et du psychisme. Utile notamment pour aider l’anxieux, le déprimé, l’hyperexcité, celui qui a des maux de tête, des troubles du sommeil… Attention, il est toxique à doses pondérales.
Aliments riches en iode
Sources alimentaires : oignons, navets, radis, légumes verts, sel de mer, fruits de mer, ananas, poissons, ail, cresson, algues !
Causes carentielles : sols carencés en iode notamment dans les régions montagneuses
Effets : régularise la glande thyroïde, la glande de l’émotion. L’iode participe à la maturation du cerveau et favorise la confiance en soi, prévient l’aliénation mentale et la dépression nerveuse. C’est l’oligo-élément des échanges amoureux.
Participe à la production normale des hormones thyroïdiennes ainsi qu’à une fonction thyroïdienne normale. Diminue ainsi les désagréments de l’hypothyroïdie. Résine de guggul, extrait de racine de Coleus forskohlii, romarin, thalle de laminaire, L-tyrosine, vitamine A, vitamines du groupe B. 1 à 3 gélules par jour de préférence au moment des repas avec un grand verre d’eau. Déconseillé en cas d’allergie à l’iode et en cas d’hyperthyroïdie, femmes enceintes ou allaitantes ainsi qu’aux personnes souffrant de problèmes cardiaques ou sous antidiabétique. Vitamines et minéraux. Magnésium marin, sodium, phosphore, zinc, iode, sélénium, vitamines A, du groupe B, C et E. 1 à 2 gélules par jour de préférence au moment des repas avec un grand verre d’eau. |
Les acides gras
Le cerveau humain, les cellules nerveuses et leurs connexions (les synapses) ainsi que les membranes cellulaires, les récepteurs membranaires, la gaine de myéline (gaine recouvrant certains nerfs et favorisant la propagation de l’influx nerveux) dans leur ensemble sont très riches en acides gras poly-insaturés, issus des 2 acides gras essentiels (acides linoléique et alpha- linoléique).
Favorable aux fonctions cardiovasculaires, il soutient le système nerveux et concourt au bon équilibre mental, stimule l’activité intellectuelle ainsi que les fonctions cognitives (mémoire, concentration et vigilance). Huile de chia, huile de lin, huile de périlla. 1 à 2 gélules par jour de préférence le matin ou le midi avec un grand verre d’eau. Essentielle pour un fonctionnement optimal du cerveau ainsi que pour la stabilisation de l’humeur. Huile de poissons sauvages riches en oméga 3 dont EPA et DHA. 1 à 2 capsules par jour de préférence avant le dîner avec un grand verre d’eau. |
Composition de certains aliments, épices, plantes aromatiques et plantes dites médicinales
La composition-même des aliments, épices ou plantes aromatiques dites médicinales et/ou le principe actif peuvent déterminer certains comportements relationnels, une modification de la personnalité avec autrui.
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- La laitue (la lactusine, l’hyosciamine) qui peut provoquer un demi-sommeil.
- À l’inverse, certains fromages fermentés mais aussi la banane, les charcuteries, les abats, la viande de bœuf, la crème fraîche, les yaourts, la bière, certains vins, la sauce soja pour ne prendre que ces exemples, contenant de la tyramine, sont des excitants.
- Le lait avec son tryptophane facilite l’endormissement. Il en est de même pour la dinde, le poulet de ferme, la banane, les figues, les noix et l’ananas que l’on peut qualifier d’antidépresseurs.
- Les œufs contiennent de la choline qui est une substance calmante.
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Si une personne a une attirance à ingurgiter ces derniers aliments, son comportement s’orientera vers le calme.
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- Les mangues, ces beaux fruits gorgés de soleil, renferment comme principes actifs de l’acide anacardique et l’anacardiol qui peuvent rendre de grands services en cas de dépression.
- Les pastèques quant à elles, par la cucurbocitrine, abaissent la tension artérielle et apportent le calme.
- Le fenouil contient du fenchone et pinène, ce qui lui donne son effet stimulant.
- Les mollusques (présence de substances semblables aux hormones sexuelles) et les poissons, aliments contenant beaucoup d’iode, favorisent les échanges amoureux car l’iode exerce une action stimulante sur la glande thyroïde engendrant une augmentation des sécrétions thyroïdiennes qui aiguisent les pulsions sexuelles.
- La grenade contient de la pelletiérine qui lui donne sensiblement les mêmes effets que la mescaline du peyotl (cactus mexicain appelé aussi plante divine) c’est-à-dire calmants. Certains attribuent à ce principe actif, des effets sur le “troisième œil”.
- Les radis, raifort, choux et brocolis, par le thiouracil qu’ils contiennent, ont une action antithyroïdienne. Les petits pois, le soja, le maïs, l’oignon, les poireaux semblent avoir une action identique.
- Les carottes, en plus de leur teneur bien connue en vitamine A, ont une action œstrogénique (le New York Times en 1975 a cité le cas d’un village où la consommation en carottes et graines de carottes était telle que les effets étaient comparables à la pilule contraceptive : le taux de natalité de ce village avait diminué).
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Ce sont de légers stimulants sexuels pour les femmes et calmants pour les hommes !
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- Les tomates contiennent de la tomatine et de la tryptamine qui peuvent provoquer une somnolence voire des hallucinations.
- Le glutamate monosodique : ce produit assaisonnant est utilisé dans la cuisine chinoise et provoque le syndrome du restaurant chinois (démangeaisons, transpiration, maux de tête, allergies, somnolence). Il peut être source de dépression chez certaines personnes.
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Donc si vous devez rester éveillé un soir ou si vous décidez d’emmener votre dernière conquête au restaurant… Évitez de l’inviter dans un restaurant chinois !
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- Les vins contiennent beaucoup de composés. Bien entendu, la teneur en alcool est un indicateur non dénué d’intérêt : les vins à faible teneur sont légèrement stimulants au début puis calmants alors que les teneurs élevées sont très calmantes voire soporifiques !
- Le vin, en général, contient de l’acide gamma amino-butyrique dont les effets sont inhibiteurs. Ainsi, un vin comme le Bourgogne a un pouvoir calmant supérieur au Bordeaux.
- Quant au champagne, il contient du fait de la transformation de la tyrosine en tyramine, un effet stimulant et il favorise la conversation, ce qui explique qu’il est utilisé dans les fêtes ou dans certaines circonstances !
- Le vin blanc et particulièrement le chablis accompagne très bien les huîtres. On pense que les chablis sont plus riches que les autres, à cause de l’iode contenue dans le sol, réveillant ainsi la glande thyroïde. Ainsi un repas d’huîtres (légèrement aphrodisiaques) avec du chablis constitue un repas excitant !
- La bière a une action œstrogénique par la présence de houblon, mais c’est aussi un sédatif (lupulon et humulone).
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Concernant les épices, les plantes aromatiques et dites médicinales, certaines sont très connues et peuvent être utilisées très simplement dans l’alimentation quotidienne. Ainsi :
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- Le romarin, plante réputée quant à son action sur le noble organe qu’est le foie, est aussi un excellent aphrodisiaque. Attention de ne pas en faire un usage forcené sous peine d’hypertension et de cirrhose. Cependant, il peut aromatiser certaines grillades, poissons ou céréales.
- La sarriette, excellente plante possédant des vertus antiseptiques, a aussi la réputation non usurpée d’être un excellent aphrodisiaque.
- Le girofle, dont l’odeur rappelle à certains de mauvais souvenirs dentaires, est aussi une épice aphrodisiaque neutralisant la fatigue.
- Le poivre, avec sa pipérine, est un stimulant léger, un euphorisant ainsi que la muscade contenant de la myristine qui, à faible dose, lui donne cet effet stimulant léger, un état de gaieté. Consommée plus abondamment (2 noix), la muscade a un effet hallucinatoire.
- Le persil, en plus de contenir beaucoup de vitamine C, grâce à son apiol, produit un effet calmant, sédatif.
- Le safran (Crocus sativus), avec son principe actif le picrocrocine, est un stimulant voire un aphrodisiaque.
- La coriandre, grâce à son coriandrol, est un stimulant léger.
- La cannelle avec son cinnamaldéhyde est un aphrodisiaque réputé, à mon sens certainement surestimé. Attention donc, à la compote de pommes aromatisée à la cannelle pour stimuler les ardeurs de la chair !
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Aide à réduire les troubles de l’humeur et à maintenir l’équilibre émotionnel, à lutter contre la déprime et la dépression, idéal pour accompagner le sevrage tabagique et/ou alcoolique. Extrait de fleur de coquelicot, L-Tryptophane, extrait de safran – Safr’Inside®, vitamine B6. 1 à 3 gélules par jour de préférence le midi et le soir avec un grand verre d’eau. Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes et en cas de prise d’antidépresseurs. |
Il ne fait aucun doute que nos aliments peuvent nous assurer une meilleure santé mentale si nous savons les choisir. Mais l’homme ne se nourrit pas exclusivement d’aliments et d’air : il se nourrit également de pensées et d’émotions. Si nous entretenons des pensées positives et optimistes, notre santé psychique s’améliore. Ce qu’un homme pense, il le devient.
Notre alimentation quotidienne doit donc être aussi bien physique, mentale que spirituelle : notre corps physique (soma) influence notre esprit (psyché) de même que notre psychisme agit sur notre corps physique.
Et puis… Le rire !
“Les joyeux guérissent toujours” Rabelais.
“La vie n’est pas courte, c’est nous qui l’abrégeons” Sénèque.
Christian Brun Naturopathe et enseignant à Versailles (78) – 01 39 25 07 04 chrst.brun@orange.fr www.christian-brun-naturo.fr |