Barbecues avec les amis, apéros en terrasse, salades pour les pique-niques sur la plage… à la saison estivale, notre régime alimentaire change ! La chaleur nous donne envie de manger des aliments frais, des glaces et des fruits et légumes de saison. Il est normal d’adopter de nouvelles habitudes en été. Néanmoins, il faut être conscient des effets négatifs qu’elles peuvent parfois avoir sur la santé : constipation, intoxication alimentaire, déshydratation… Alors, si vous souhaitez passer une saison estivale en pleine santé, vous trouverez ici de précieux conseils pour éviter de tomber dans ce qu’on appelle « les pièges de l’été ».
Tout d’abord, à tous les adeptes de la cuisson au barbecue, soyez conscients de ses potentiels dangers. Ce type de cuisson entraîne une réaction entre les sucres et les protéines, appelée glycation, produisant des composés mutagènes et cancérigènes. Cette réaction est responsable du bon goût grillé des aliments, mais elle provoque aussi un stress oxydatif néfaste pour l’organisme1. Si vous souhaitez faire des barbecues en limitant les dangers, voici 4 conseils indispensables :
• Ne placez pas les aliments directement sur les braises,
• Favorisez les poissons et viandes blanches, ainsi que les fruits et légumes,
• Ajoutez une marinade protégeant la viande des substances toxiques,
• Retirez la graisse avant cuisson.
Aussi, pour contrer l’oxydation, n’oubliez pas de consommer des fruits et légumes ainsi que des super-aliments, des baies d’açaï par exemple. Ces aliments contiennent de la vitamine C, de l’acide alpha lipoïque et encore d’autres composés antioxydants intéressants. Une complémentation en composés capables de neutraliser la glycation tels que la berbérine et la L-carnosine peut également être intéressante. Pour ceux et celles qui optent pour un régime presque exclusivement composé de salades en été, sachez que c’est un repas qui vous apporte plein de bons nutriments, mais gare à ne pas les noyer dans une sauce vinaigrette industrielle, pouvant contenir du gras saturé et de nombreux additifs alimentaires. Préférez confectionner votre vinaigrette vous-même avec de l’huile d’olive, de lin ou de chanvre qui contiennent des nutriments intéressants. Vous pouvez y ajouter du vinaigre de cidre biologique, un filet de citron, une petite touche de moutarde ou encore du miel. Aussi, prenez soin de bien laver les fruits et légumes que vous y intégrez, surtout s’ils ne sont pas issus de l’agriculture biologique. En effet, ils peuvent contenir des pesticides qui seraient impliqués dans l’apparition de divers troubles et maladies. En les lavant avec de l’eau additionnée de bicarbonate ou de vinaigre blanc, puis en les essuyant avec un torchon propre, vous en éliminerez une grande partie. Il est néanmoins fortement recommandé de les acheter bio autant que possible !
L’été est souvent synonyme de glaces et de sorbets. Ils sont très rafraîchissants et riches en eau, vous aidant donc à lutter contre la déshydratation. Il faut néanmoins savoir que les glaces sont riches en matières grasses et plus caloriques que les sorbets, qui sont quant à eux plus riches en sucres. Il ne faut donc pas les consommer à outrance. La meilleure alternative saine restera de préparer son sorbet maison sans y ajouter de sucre. De plus, le froid est connu pour accélérer la vidange gastrique, ce qui perturbe la digestion. Le bol alimentaire libéré trop tôt par l’estomac se retrouvera vite dans l’intestin et les nutriments y seront moins bien assimilés. Cela peut également être la cause de douleurs et de ballonnements. Préférez donc déguster vos glaces et sorbets en dehors des repas lorsque votre estomac est vide, pour le goûter par exemple. Il existe un autre point de vigilance avec les produits glacés : il est très important de veiller à ne pas casser leur chaîne du froid, au risque de voir s’y développer diverses bactéries, pouvant causer des intoxications alimentaires. Gardez-les donc bien au frais pour éviter ces désagréments !
L’été rime avec apéros et moments partagés en terrasse avec ses amis, bien souvent synonymes de boissons alcoolisées ou très sucrées comme les sodas. Ces dernières doivent être consommées avec parcimonie tout au long de l’année, mais encore plus en été. En effet, l’alcool et les sodas très riches en sucre, en plus de tous leurs effets négatifs connus, ont tendance à déshydrater l’organisme. Ces boissons sont donc à consommer avec grande modération en période de fortes chaleurs et à remplacer par un grand verre d’eau ou d’eau aromatisée avec des fruits frais, qui permettra d’apporter l’hydratation nécessaire à votre corps. En évitant la déshydratation, vous lutterez contre les désagréments qui peuvent en découler comme les maux de tête, les nausées ou encore les infections urinaires. En effet, les infections urinaires sont particulièrement fréquentes en été, le manque d’eau entraînant des urines plus concentrées et donc plus irritantes. La fleur d’hibiscus utilisée en phytothérapie pourra être d’une aide précieuse en abaissant significativement la survenue des infections urinaires2, la canneberge est quant à elle capable de diminuer le développement de bactéries dans les voies urinaires. Enfin, en période de fortes chaleurs, la régulation de notre température interne nécessite une quantité importante d’énergie. Il est donc nécessaire de s’économiser et d’écarter les repas trop lourds pour ne pas demander trop d’efforts à son système digestif. Il est recommandé de ne pas lui apporter une quantité trop importante d’aliments difficiles à digérer tels que des aliments frits, des légumineuses, des crudités ou encore des plats épicés. Il n’est en effet pas rare de souffrir de problèmes de digestion en été. Des remèdes naturels à base d’enzymes digestives comme la lactase et la papaïne ou de plantes facilitant la digestion telles que l’artichaut ou le fenouil seront alors d’une grande aide. Vous avez les clés en main pour passer une saison estivale sereine et en pleine santé !
Références :
1. BARRI J., Cai W., et al. Circulating glycotoxins and dietary advanced glycation endproducts: two links to inflammatory response, oxidative stress, and aging. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2007. 62 (4) :427-433.
2. Etude propriétaire. www.ellirose-naturex.com