Ce 29 septembre se tiendra, comme chaque année, la journée mondiale du coeur. Il est alors plus que jamais l’occasion de faire la lumière sur la plante alliée du coeur, l’aubépine. Présente dans de nombreuses haies, l’aubépine est familière à bon nombre de promeneurs, repérable à ses fleurs blanches et ses baies rouges. L’emploi médicinal de cette plante remonte au Moyen-Âge, et gagne de l’ampleur au début du XXe siècle où ses propriétés sur les troubles cardiovasculaires commencent à être étudiées. En phytothérapie, ce sont essentiellement ses fleurs qui sont utilisées, mais on fait également usage de ses bourgeons en gemmothérapie.
Au cours des 20 dernières années, plusieurs études cliniques ont mis en avant l’efficacité d’une supplémentation en aubépine chez des patients souffrant d’insuffisance cardiaque*. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît d’ailleurs l’usage de l’aubépine dans le traitement des insuffisances légères des capacités cardiaques et dans le soutien des fonctions du coeur et des vaisseaux sanguins. Des essais ont également mis en avant ses effets bénéfiques chez des personnes souffrant d’angine de poitrine*. Au cours des essais cliniques, il a été constaté que les extraits d’aubépine agissaient via plusieurs mécanismes. Les chercheurs ont ainsi constaté une régulation de la contraction cardiaque ainsi qu’une optimisation de la circulation sanguine du coeur et de son oxygénation. De plus, cette plante cardioprotectrice contient de nombreux flavonoïdes (rhamnosides, hyperoside, rutine, vitexine…) et proanthocyanidines, lui conférant ainsi une forte activité antioxydante. Ces molécules ont d’ailleurs plusieurs fois montré leurs bienfaits sur la sphère cardiovasculaire en protégeant les vaisseaux sanguins des lésions oxydatives.
, Gemmophytol cœur-artères, Tensionil®.
Références :
- Pittler MH. Hawthorn extract for treating chronic heart failure. Cochrane Database Syst Rev. 2008. 23 : (1).
- Hanack T, Bruckel MH. The treatment of mild stable forms of angina pectoris using Crategutt novo. Therapiewoche. 1983. 33 : 4331–4333.
