L’huile d’onagre, aussi appelée « primevère du soir » ou « panacée du roi », était jadis utilisée par les Amérindiens sous forme de cataplasme pour lutter contre les affections cutanées. Aujourd’hui, cette dernière demeure reconnue pour ses bienfaits sur la peau et notamment sur les peaux matures.
En effet, l’huile d’onagre est une huile riche en acides gras essentiels oméga-6, tels que l’acide linoléique (AL) ou gamma-linolénique (AGL), connus pour participer au bon renouvellement des tissus et en particulier du tissu cutané. Les oméga-6 n’étant pas tous fabriqués par l’organisme, un apport régulier est idéal pour participer à la reconstitution des lipides épidermiques et réguler la fluidité membranaire. L’huile d’onagre favorise ainsi la régénération de l’épiderme et lui apporte souplesse, élasticité et tonicité. Elle restaure également le film hydrolipidique qui protège la peau des attaques extérieures, souvent fragilisé vers l’âge de la ménopause. Elle limite ainsi les pertes hydriques au niveau de la peau et maintient son hydratation constante.
La composition de l’huile d’onagre lui offre également la capacité de moduler l’inflammation, protégeant ainsi la peau des dommages inflammatoires et ralentissant, par conséquent, le vieillissement cutané1. L’oxydation est un autre facteur majeur favorisant l’apparition prématurée des premiers signes de l’âge (rides et ridules). La vitamine E et les acides triterpéniques naturellement présents dans l’huile d’onagre sont également très intéressants pour protéger la peau grâce à leurs capacités antioxydantes respectives. Pour bénéficier d’une action synergique, il est possible d’associer l’huile d’onagre à l’huile de bourrache. Le mariage de ces deux huiles aux propriétés complémentaires forme un complexe idéal pour tous types de peaux et plus particulièrement pour les peaux matures en quête de vitalité !
Référence :
- Montserrat-de la Paz S., Fernández-Arche A., et al. The sterols isolated from Evening Primrose oil modulate the release of proinflammatory mediators. Phytomedicine. 2012. 19 : 1072– 1076.