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Le bourgeon de gui : utile pour soutenir les défenses naturelles de l’organisme

Le bourgeon de gui : utile pour soutenir les défenses naturelles de l’organisme

Dépourvu de racines, le gui colonise des arbres hôtes et forme dans ceux-ci des boules. Si l’écorce de l’arbre est épaisse, le gui s’y implante difficilement. Comme le gui évapore six fois plus d’eau que les feuilles de son hôte, toute la plante concentre par conséquent les sels minéraux et l’énergie de la sève de l’arbre.

Bien qu’il en existe d’autres, le gui est la plante sacrée par excellence très utilisée chez nos ancêtres Celtes. Elle symbolise l’immortalité parce qu’elle reste toujours verte et vivante alors que l’arbre qui la porte en hiver parait mort. Employé depuis les temps les plus reculés pour ses propriétés thérapeutiques ou pour ses vertus religieuses, le gui se démarque des normes du végétal en raison de son hémiparasitisme.

Durant l’Antiquité, le gui avait déjà une solide réputation de remède universel auprès des Grecs et des Celtes.

La gemmothérapie n’utilise qu’une faible partie du potentiel thérapeutique du gui, les indications principales de la phytothérapie étant néanmoins validées. En gemmothérapie, il est considéré comme anti-inflammatoire et actif dans les processus de fibrosclérose. En 1921, le scientifique et philosophe Rudolf Steiner, fondateur du mouvement anthroposophique, avait déjà pressenti que la plante pouvait être utile pour le traitement du cancer.

Sources : « Traité de gemmothérapie La thérapeutique par les bourgeons ».  Philippe Andrianne. Ed. Amyris

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