Selon les résultats d’une nouvelle étude américaine, présentée le 6 mai aux Sessions scientifiques « ATVB-PVD » de l’American Heart Association, la cannelle permettrait de diminuer le risque d’effets cardiovasculaires d’une alimentation trop riche en matières grasses.
Cela serait possible grâce à sa richesse en proanthocyanidines et en cinnamaldéhyde qui lui confère des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. De plus, elle a également une action permettant le ralentissement du stockage des matières grasses.
Dans l’étude, les chercheurs ont fait suivre à des rats un régime riche en matières avec une supplémentation en cannelle pour certains, et ce pendant 12 semaines.
Premiers résultats : les rats qui avaient une supplémentation en cannelle étaient moins gros et avaient des taux de sucre, d’insuline et de graisse dans le sang inférieurs à ceux qui n’étaient pas supplémentés.
De plus, ces rats supplémentés en cannelle avaient moins de molécules impliquées dans le processus de stockage des graisses. Enfin, l’épice a eu des effets antioxydants et anti-inflammatoires notables.
Ces résultats démontrent que la cannelle réduirait les risques de problèmes cardiovasculaires quand ils sont dus à un régime trop gras. Il est tout de même important de préciser qu’une alimentation équilibrée associée à un mode de vie sain est la clé pour maintenir l’organisme en bonne santé.
Source : American Heart Association ATVB-PVD Scientific Sessions 2017 6-May-2017 Cinnamon may lessen damage of high-fat diet in rats