Une récente méta-analyse confirme que l’obésité qui se dépose au niveau du ventre accroît le risque de mourir prématurément, toutes causes de mortalité confondues1. L’obésité est une maladie qui ne cesse de progresser dans le monde et les chercheurs estiment que l’adage « manger moins, bouger plus » est loin d’être suffisant pour enrayer ce fléau.
Nous savons maintenant que les bouleversements de nos modes de vie ancestraux, associés à une alimentation plus riche en gras et en sucre, aboutissent à une modification du microbiote. Une première étape dans la lutte contre l’obésité pourrait donc se traduire par un rééquilibrage de la flore intestinale. Ainsi, la souche Lactobacillus Gasseri est réputée pour renforcer les défenses naturelles, mais également pour sa capacité à agir directement sur le métabolisme lipidique et la perte de poids2.
Un apport complémentaire de chitosan pourrait également s’avérer bénéfique pour stimuler l’élimination des graisses excédentaires. En effet, cette fibre naturelle possède la capacité de former un gel au contact du bol alimentaire stomacal, piégeant ainsi les lipides consommés jusqu’à leur élimination dans les selles. De ce fait, l’organisme se retrouve obligé de puiser dans ces réserves adipeuses les lipides dont il aura besoin. D’autre part, l’absorption de chitosan semble aussi agir positivement sur l’équilibre les taux de cholestérol sanguin, assurant ainsi une protection contre les maladies cardiovasculaires.
Références:
1. Ahmad Jayedi & al. Central fatness and risk of all cause mortality: systematic review and dose-response meta-analysis of 72 prospective cohort studies. BMJ 2020;370:m3324.
2. Regulation of abdominal adiposity by probiotics (Lactobacillus gasseri SBT2055) in adults with obese tendencies in a randomized controlled trial, Eur J Clin Nutr. 2010 Jun;64(6):636-43. Doi: 10.1038/ejcn.2010.19. Epub 2010 Mar 10.