La bétaïne regroupe un ensemble de substances naturelles qui tirent leur nom de la betterave sucrière (Beta vulgaris) d’où a été extraite la première bétaïne dans les années 1860 : la triméthylglycine (TMG). On la retrouve également à l’état naturel dans les épinards, les céréales complètes et certains produits animaux. Elle peut aussi être fabriquée par le foie et les reins à partir d’un acide aminé appelé choline.
La bétaïne est réputée pour son rôle essentiel au sein des réactions de méthylation de l’organisme. Il s’agit de processus métaboliques vitaux qui s’effectuent naturellement des milliards de fois par seconde dans toutes les cellules de l’organisme.
Ces réactions de méthylation permettent au corps d’effectuer de nombreuses fonctions essentielles à son bon fonctionnement (synthèse hormonale, détox hépatique, protection antioxydante, épigénétique…).
Bien qu’indispensables à la vie, les réactions de méthylation ne sont pas pour autant sans conséquence pour l’organisme. En effet, elles aboutissent naturellement à la production d’homocystéine, une molécule qui, en excès, peut s’avérer néfaste pour le corps (inflammation, neurotoxicité, lésions des parois artérielles…). Par conséquent, un excès d’homocystéine est souvent associé à la pathogenèse de troubles cardiovasculaires (hypertension, thrombose…) et psycho-neurologiques (dépression, maladies neurodégénératives…). L’élimination et le recyclage de l’homocystéine sont donc un enjeu majeur pour la santé de l’organisme. En association avec d’autres nutriments comme les vitamines B6, B9 et B12, la bétaïne est une molécule indispensable au processus de recyclage de l’homocystéine.
Ainsi, un apport en bétaïne est souvent recommandé pour optimiser les réactions de méthylation tout en maintenant un niveau d’homocystéine bas pour préserver les sphères cardiovasculaires et neurologiques.