Le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée des droits des femmes et pour clôturer la semaine européenne de prévention et d’information consacrée à l’endométriose, Agnès Buzyn, la Ministre en charge de la Santé a présenté un plan d’action pour renforcer la prise en charge de l’endométriose.
C’est enfin un réel pas en avant vers la reconnaissance et un meilleur accompagnement des femmes atteintes d’endométriose. Ce plan d’action est construit autour de 3 axes :
- Une détection précoce de la maladie en instaurant la recherche des signes d’endométriose dans les consultations obligatoires de suivi médical de l’enfant et de l’adolescent, mais aussi lors des consultations dédiées à la santé sexuelle des jeunes filles (entre 15 et 18 ans). Les services universitaires de médecine préventive seront également mobilisés. La formation des professionnels de santé sur les signaux d’alerte, le diagnostic et la prise en charge sera renforcée.
- Un meilleur accompagnement des femmes et une simplification de leur parcours de soin en mettant en place une « filière endométriose » dans chaque région. Elle regroupera l’ensemble des professionnels de santé (médecins généralistes, gynécologues, chirurgiens, sages-femmes, psychologues…) ayant l’expertise de cette pathologie. Et en portant une attention particulière à la prise en charge de la douleur et des troubles de la fertilité.
- Une meilleure information sur la maladie en mobilisant les acteurs de santé publique, en soutenant les campagnes de communication des associations, en encourageant la recherche sur cette maladie et la création d’outils de pédagogie à destination du grand public; enfin en faisant des interventions dans les collèges et les lycées et en sensibilisant les étudiants en médecine.
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