La gastro-entérite est une infection du système digestif qui cause nausées, vomissements, crampes abdominales et diarrhée. Elle est due à une inflammation des parois de l’estomac et de l’intestin.
Dans la majorité des cas, elle est de courte durée. Les symptômes surviennent brutalement et disparaissent généralement au bout de 1 à 3 jours. Exceptionnellement, ils peuvent persister jusqu’à 7 jours.
La gastro-entérite est un terme général qui désigne une multitude d’affections. Dans le langage courant, on parle parfois de « grippe intestinale ». Ces affections peuvent être provoquées par de nombreux virus (norovirus, rotavirus…), bactéries ou autres micro-organismes (comme les amibes) qui se transmettent principalement par les mains sales, l’eau et les aliments.
L’intensité et la durée des symptômes varient selon la cause. Les gastro-entérites virales sont de loin les plus fréquentes (plus des deux tiers des cas). Les gastro-entérites bactériennes sont généralement dues à une intoxication alimentaire, causée par des salmonelles, des campylobacters ou des bactéries comme Shigella et Clostridium difficile.
Mode de transmission
Il suffit d’une seule expérience de contamination (durant un repas de fête familiale, par exemple) pour comprendre que la gastro-entérite se répand à une vitesse folle. Elle se propage par les deux voies suivantes :
- lorsqu’on mange des aliments ou qu’on boit de l’eau contaminés par des germes (virus, bactéries, moisissures) ou des toxines.
- Lorsqu’on est en contact avec les selles ou les vomissements de personnes qui ont une gastro-entérite infectieuse (il suffit de fines particules pour transmettre le virus). Par exemple, la gastro-entérite se transmet si on touche des surfaces ou des objets qui sont entrés en contact avec les selles ou les vomissements, et que l’on prépare ensuite un repas sans s’être bien lavé les mains.
On observe souvent en période d’épidémie que certaines personnes résistent aux microbes et ne développent pas de gastroentérite. Ces personnes seraient immunisées.
Quelques aliments pouvant causer des intoxications alimentaires
Du bœuf haché insuffisamment cuit, contaminé par la bactérie E. coli, des huîtres fraîches contaminées par la bactérie Vibrio vulnificus, des légumes ou des fruits contaminés par la bactérie E. coli, des œufs contaminés par la bactérie Salmonella, de l’eau ou de la nourriture contaminée par le virus de Norwalk, des champignons vénéneux, etc.
Mesures d’hygiène pour prévenir la contamination de personne à personne
- Se laver les mains et celles de son enfant régulièrement à l’eau et au savon.
- Nettoyer tout objet ou vêtement souillé par la diarrhée ou les vomissements avec une eau javellisée.
- Ne pas partager d’ustensiles ou de nourriture avec une personne qui a la gastroentérite.
- Eviter tout contact direct avec une personne qui a la gastro-entérite, si possible.
Conseils
- Se reposer, au lit idéalement.
- Ne pas manger ou boire durant quelques heures pour permettre au système digestif de se remettre.
- Boire de petites gorgées d’eau ou de boisson gazeuse (qu’on aura laissé se dégazéifier à l’air libre) pour un équivalent de 8 à 16 verres par jour. Eviter l’alcool et les boissons qui contiennent de la caféine, qui ont l’effet non souhaité d’augmenter les pertes d’eau et de sels minéraux.
- Se nourrir quasi exclusivement de carottes bio et de riz (en buvant l’eau de cuisson).
- Une fois les nausées disparues, réintroduire graduellement une alimentation solide en privilégiant certains aliments plus faciles à digérer.
Solutions naturelles
Dans un contexte à risque, un moyen supplémentaire de se prémunir contre la gastro-entérite serait de prendre des suppléments de probiotiques. Les probiotiques sont des bactéries vivantes qui exercent une influence bénéfique entre autres sur la flore intestinale et le système immunitaire. Selon une synthèse d’études parue en 2002, plusieurs souches de probiotiques obtiennent de bons résultats dans le traitement de la gastro-entérite, mais aussi dans sa prévention. Ces bactéries doivent toutefois être présentes en très grandes quantités – c’est-à-dire un apport quotidien minimum de 3 à 5 milliards de bactéries – dans les produits probiotiques pour avoir un effet sur la flore intestinale.
Utilisé traditionnellement comme antibiotique naturel, l’extrait de pépins de pamplemousse est naturellement riche en bioflavonoïdes et en vitamine C. Ses composés actifs, les bioflavonoïdes, contribueraient à l’équilibre microbien des organes et des tissus.
Enfin, certaines huiles essentielles (basilic, thym, arbre à thé, cannelle, clou de girofle…) possèdent des propriétés antispasmodique, anti-infectieuse et antibactérienne très utiles pour assainir la flore gastro-intestinale.
et EPP Pamplemousse synergisé .