Contrairement à la croyance populaire, l’anémie ne se résume pas à une simple carence en fer. Elle se définit en réalité par un taux anormalement bas d’hémoglobine dans le sang. Contenue au sein des globules rouges, l’hémoglobine est une protéine riche en fer qui transporte l’oxygène depuis l’appareil respiratoire vers le reste de l’organisme. Elle assure également le transport du dioxygène vers les poumons où il sera expiré. L’anémie entraîne donc une mauvaise oxygénation des tissus à l’origine de nombreux symptômes tels que la fatigue physique, des vertiges, des maux de tête, un essoufflement inhabituel, de la tachycardie ou encore une pâleur de la peau et des muqueuses.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’anémie concernerait 25 % de la population mondiale avec près d’un tiers des femmes en âge de procréer*. Plusieurs situations peuvent donner lieu à une anémie : une carence en éléments indispensables à la fabrication de l’hémoglobine (vitamines B9 et B12, fer), la présence d’un trouble inflammatoire chronique, une maladie rénale, un dysfonctionnement de la moelle osseuse ou une perte de sang chronique ou aiguë (menstruations hémorragiques, ulcères gastro-duodénaux…). Toutefois, la moitié des cas serait attribuable à un déficit en fer et aboutirait à ce que l’on appelle une « anémie ferriprive ». Le traitement de l’anémie par carence en fer repose principalement sur une supplémentation visant à combler le déficit martial, généralement sous forme d’une cure de plusieurs mois. Il est à noter que la forme la plus adaptée à la supplémentation est le bisglycinate de fer.
En effet, il s’agit d’un fer associé avec des glycinates, ce qui le protège de l’oxydation et le rend hautement assimilable par l’organisme. De plus, le bisglycinate de fer est la forme la mieux tolérée par l’organisme, notamment au niveau des intestins.
* Référence :
- Organisation mondiale de la Santé. Thèmes de santé – Anémie, OMS.