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Bien-êtreSanté naturelle

Idée reçue : stopper le hoquet par la peur ?

Hoquet

Généralement, le hoquet est un phénomène temporaire et sans gravité, mais il peut tout de même causer de l’inconfort et de l’embarras pour la personne qui en souffre. Ainsi, chacun a son astuce miraculeuse qui permettra de le faire disparaître. Le fait d’effrayer la personne souffrant du hoquet fait sans doute partie des techniques les plus populaires, mais est-ce vraiment efficace ?

Le hoquet se caractérise par des contractions involontaires, spasmodiques et coordonnées des muscles inspiratoires (diaphragme et muscles intercostaux), suivies d’une fermeture brutale de la glotte, entraînant une succession de « hics » sonores très caractéristiques. Son origine est le plus souvent liée à des facteurs digestifs (ballonnements, consommation d’alcool ou de boissons gazeuses, ingestion de substances chaudes ou irritantes) ou émotionnels, comme à la suite d’une exaltation soudaine. Bien que les causes du hoquet demeurent en partie mystérieuses, les scientifiques estiment que l’irritation d’un nerf diaphragmatique, appelé « nerf phrénique », pourrait déclencher des ordres de contraction à répétition.

La plupart des astuces conseillées pour stopper un hoquet se basent donc sur une modification du rythme respiratoire afin de relâcher le diaphragme et stimuler le nerf phrénique. Ainsi, selon la croyance, tenter de faire peur à quelqu’un pour lui arrêter le hoquet pourrait provoquer un bref arrêt respiratoire, suivi d’inspirations plus intenses pour « reprendre son souffle ».

À l’image d’un étirement aidant à faire disparaître une crampe, on peut effectivement imaginer qu’une inspiration abdominale profonde pourrait diminuer, voire arrêter, les spasmes involontaires du diaphragme.

Toutefois, il n’existe pas de preuve scientifique pour venir appuyer cette théorie. Il est donc possible que cela puisse fonctionner pour certains, mais il n’y a aucune garantie que cela fonctionnera à chaque fois ou pour tout le monde !