Jade Perraud : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs s’il vous plaît ?
Stéphane Tetart : Je suis Stéphane Tetart, naturopathe. Mais je n’ai pas toujours été naturopathe. J’ai été journaliste pendant très longtemps, puis j’ai fait un burn-out. Je me suis donc posé la question : pourquoi, alors que je faisais tout bien, je tombais malade ?
C’est alors que je me suis aperçu que les messages santé “comment bien faire” ne correspondaient pas aux études scientifiques. J’ai donc commencé à faire mes recherches et à m’intéresser aux médecines traditionnelles (la médecine chinoise, l’Ayurvéda) et bien sûr à la naturopathie qui correspond à l’idée que la santé c’est ce que je mange, ce que je pense et ce que je bouge.
Comprendre les causes de mon état et ce que je pouvais corriger m’a semblé plus intéressant que de chercher des médicaments qui me guérissent. Ensuite j’ai exploré mes problèmes et je me suis aperçu que c’était encore bien plus grave que ça : j’avais à la fois des intolérances alimentaires et une intoxication aux métaux lourds… J’avais déjà un beau panel de problématiques à résoudre et en essayant de comprendre et en étudiant j’ai pris rapidement le virus.
J’ai donc décidé de quitter le journalisme – qui était en plus en train de devenir plus stressant avec la crise du papier et l’arrivée du web… J’ai commencé ma reconversion en tant que naturopathe et je me suis très vite intéressé à notre problématique : les métaux lourds.
À l’époque, il y avait beaucoup d’informations contradictoires sur internet. J’ai fait un vrai travail de journaliste pour trier toutes ces informations. En regardant la grille obtenue, j’ai vu qu’il y avait des cohérences. C’est ce qui m’a permis de trouver les principes de base que j’expliquerai plus bas. Ce qui fait que j’ai écrit quelques articles sur mon blog et très vite je suis devenu quasiment le naturopathe de référence sur le sujet. Il y a trop peu, hélas, de naturopathes maîtrisant le sujet. C’est pour cela que j’ai créé une formation à leur attention.
C’était une de mes questions : une de vos spécialités est la détoxification, la prise en charge de patients atteints de métaux lourds ?
En effet. Et ensuite, je me suis intéressé aux intolérances alimentaires car les deux sont très liées. Même si les intolérances alimentaires peuvent avoir une autre cause, l’intoxication aux métaux lourds aggrave le problème et vice versa.
Enfin, il ne faut pas oublier la fatigue physique et mentale qui naissent de l’intoxication aux métaux lourds. Aujourd’hui, je cherche surtout à anticiper les problèmes – ce qui se fait depuis toujours dans les médecines traditionnelles.
Hélas, beaucoup de personnes voient encore les naturopathes comme des “médecins bio” pour soigner les problèmes de santé qu’ils ont déjà, plutôt que comme des thérapeutes à consulter préventivement pour rester au meilleur de leur santé et réduire le risque de tomber malade. Ce qui est vraiment dommage, puisque beaucoup de maladies modernes sont plus faciles à prévenir qu’à guérir (cancer, diabète, maladies cardiovasculaires, AVC, Alzheimer, Parkinson, dépression…).
On sait aujourd’hui que c’est la prévention qui serait le premier atout contre les maladies de civilisation.
Exactement, et puis c’est-à-dire qu’on va vivre de plus en plus vieux et en meilleure santé. Il y a de plus en plus de maladies d’Alzheimer, de Parkinson, et pour moi, c’est très lié à la prévention, c’est-à-dire que les habitudes de vie ont une forte prévalence sur ces maladies.
Le problème, c’est qu’avec la tendance actuelle, on estime qu’en 2040, il y aura environ 2 fois plus d’Alzheimer qu’il y en avait en 2010. Alors évidemment il y aura des vieux, je ferai partie des vieux à ce moment-là mais je préfère faire partie des vieux qui seront en bonne santé, qui n’auront pas besoin d’être dans un centre et d’être assistés pour chaque geste de la vie. Et c’est tout à fait possible de vivre longtemps tout en étant en pleine santé.
En tout cas c’est ma croyance et les études scientifiques le laissent penser. On suppose que l’être humain est capable de vivre jusqu’à 120 ans, Jeanne Calment est la championne actuellement, pourtant ce n’était qu’une femme plus résistante que la moyenne, ce n’est pas quelqu’un qui avait fait tout ce qu’il faut pour vivre plus longtemps en bonne santé.
En fait aujourd’hui l’être humain, de par son mode de vie, s’enlève des années de vie.
En effet on est en plein paradoxe : nos habitudes de vie (stress, alimentation…) nous retirent des années de vie alors que l’évolution des connaissances scientifiques et techniques nous permettrait de vivre plus longtemps !
On a donc le choix entre finir tôt et mal ou vivre longtemps en bonne santé ! Garder une santé optimale le plus longtemps possible c’est aussi prévenir l’arrivée des maladies et entretenir la santé. Une étude récente aux États-Unis montrait que le stress au travail pouvait réduire l’espérance de vie jusqu’à 33 ans !
Donc aujourd’hui, pour me résumer, je suis un spécialiste des métaux lourds, des intolérances alimentaires et de ce que j’appelle maintenant, la performance personnelle plutôt que la fatigue. C’est-à-dire que j’aime m’occuper des gens quand ils commencent à sentir la fatigue dans leur quotidien, surtout professionnel, avant qu’ils ne tombent malades, et leur donner des habitudes de vie pour qu’ils soient plein d’énergie pendant longtemps.
Évidemment, quand les gens sont malades, on sait ce qu’il faut faire pour les sortir, mais souvent, quand on est au plus bas, c’est beaucoup plus dur pour remonter la pente et retrouver la santé. Le naturopathe n’est pas le concurrent du médecin, mais son complément. Le naturopathe aide la personne à retrouver et maintenir sa pleine santé, là où le médecin guérit une personne de la maladie. Hélas, entre l’absence de maladie et la pleine santé, il y a un grand écart. C’est l’espace où l’action du naturopathe est optimale.
Quelle formation avez-vous suivie ?
J’ai d’abord étudié la médecine chinoise. C’est riche et passionnant mais pas facile à adapter aux Occidentaux ! Les notions de yin, de yang, d’amer ou de doux dans l’alimentation ça ne nous parle pas vraiment !
Ensuite je me suis tourné vers l’Ayurvéda qui finalement est très proche de la naturopathie. Ce qui compte, c’est LA personne et SA problématique. Il peut m’arriver de donner des conseils opposés à 2 personnes différentes car elles ont chacune leurs spécificités uniques.
Par exemple, pour les aliments santé, est-ce que les laitages sont un problème ? Pour beaucoup de personnes, c’est un problème, et puis il y a certaines personnes pour qui ça n’en est pas un. Alors je leur dis OK, une fois par jour et ça ne sera jamais un problème, mais 2-3 fois ou plus, là, ça peut devenir un problème. Les viandes aussi, il y a des personnes qui sont très bons végétariens et des personnes au contraire qui ne supportent pas les céréales, donc pour eux l’alimentation chasseurs-cueilleurs est parfaite.
J’ai suivi une formation de naturopathie à Euronature, une école agréée par l’OMNES, label qui garantit le sérieux des écoles. Ensuite comme je suis très curieux, j’ai suivi de nombreuses formations complémentaires : avec le Dr Curtay, sur les micronutriments, sur les antioxydants… Je suis en recherche permanente. Aujourd’hui je peux dire que je fais partie de la famille de ce qu’on appelle les biohacker.
Qu’est-ce qu’un biockacker ?
Je définirais presque le biohacking comme la naturopathie 2.0. Jusqu’à aujourd’hui, vous allez voir un naturopathe, et celui-ci va vous dire ce que vous devez faire. Donc le naturopathe guide la personne.
Le biohacker c’est quelqu’un qui se dit “je vais prendre en main ma propre santé”, sans dépendre d’un thérapeute.
Il va d’abord bien sûr étudier les grands mécanismes généraux. En premier lieu, il va expérimenter de nouvelles habitudes de vie : rythme de sommeil, nombre de repas, type d’alimentation, etc. Il va en mesurer les effets sur lui, si cela est rentable pour sa santé, alors il garde. Puis en fonction des besoins il peut s’intéresser aux plantes et aux principes actifs et à leur intérêt pour sa santé.
C’est une naturopathie personnalisée et moderne…
Une autre chose fascinante dans le biohacking, c’est le principe qui est de prendre l’existant, de l’améliorer et de le partager. Quand on dit “prendre l’existant”, ce n’est pas voler, c’est utiliser les recettes qui sont connues, les utiliser, les expérimenter, les valider – ou pas –, les améliorer éventuellement et rediffuser l’information.
Ça veut dire “Voilà, moi j’ai vu qu’untel faisait telle expérience. Je vais expérimenter sur moi. Je valide et en même temps, si vous faites ça en plus, ça peut être encore mieux”. C’est une sorte de naturopathie contributive. C’est pour ça que j’appelle ça la naturopathie 2.0.
Comme partout, il peut y avoir des farfelus qui font un peu n’importe quoi. Mais globalement, la plupart des biohakers s’en tiennent aux grands principes de la naturopathie : alimentation, détoxification, sommeil, méditation, connexion à la terre et si besoin compléments alimentaires.
Les chefs de file ont souvent une formation de médecine, de naturopathie ou autre. Ils partagent l’information, la font circuler. Ce mode de fonctionnement permet aux gens d’être beaucoup plus conscients de leur santé et c’est ce qu’on voudrait en naturopathie.
On voudrait que chaque personne soit consciente de sa santé et soit à même de faire les réajustements nécessaires avant que les problèmes apparaissent. Et je le dis souvent à mes clients que ce sont eux, chacun individuellement, qui sont experts dans leur propre santé. Moi je connais les règles générales, mais ce sont eux qui vont valider ces règles dans leur vie, selon si elles leur sont bénéfiques ou pas.
Vous donnez des règles, mais s’ils ne les appliquent pas…
C’est justement cela le biohacking : il y a une règle générale. Mais chaque personne doit la tester pour elle ; ce qui est important c’est l’expérience personnelle, pas la règle. Ce qui réussit au plus grand nombre n’est pas forcément bon pour telle personne. C’est le problème avec les avis d’experts : quand ils livrent un message, c’est un message général et non pas spécifique à la personne concernée, contrairement à un accompagnement sur-mesure.
Quand je fais un livre, j’essaye d’être le plus ouvert possible, je donne des principes généraux, des règles générales, et en même temps je propose les tests pour les valider : c’est à la personne de voir si les règles que j’ai données s’appliquent bien à sa biologie propre ou pas.
Bien sûr, il y a des vérités universelles, comme la nécessité d’avoir suffisamment de fruits et de légumes dans son alimentation. Mais même ces règles de bon sens, valent le coup d’être testée. On ne fait plus “ce qu’on doit faire”, mais plutôt “ce que l’on sait être bon pour nous”, et donc on applique plus facilement ces principes dans notre quotidien.
Concernant les métaux lourds, pouvez-vous rappeler les principales sources d’empoisonnement, mis à part les amalgames dentaires ?
Les sources d’intoxication sont très nombreuses. Effectivement les amalgames et les vaccins sont les deux premières pistes les plus connues, ensuite on a tous les produits cosmétiques qui contiennent des métaux, notamment l’aluminium, à la fois conservateur et principe actif des déodorants.
Mais ne vous inquiétez pas, on l’a aussi dans l’assiette ! Il y a 10 additifs alimentaires qui sont à base d’aluminium. Donc quand vous achetez des aliments au supermarché avec marqué E… quelque chose, il y a probablement de l’aluminium. Je ne parle même pas du non-bio lorsqu’on sait que les pesticides sont neurotoxiques et/ou cancérigènes.
Nous avons l’eau du robinet qui est contaminée, certains médicaments sont aussi des mini-sources de contamination. Par exemple le principe actif du Maalox c’est 400 mg d’aluminium hydroxyde. C’est de l’aluminium qu’on met directement dans l’estomac, plutôt que de chercher à comprendre ce qui ne fonctionne pas. Ils éteignent le feu mais ils sont mis en plein dans le système digestif donc il y a de fortes chances qu’une partie soit assimilée.
Nous avons aussi les instruments de cuisine anciens, les gamelles en aluminium… Je le vois souvent quand je pars dans les pays pauvres où on cuisine dans les grosses marmites en aluminium… Je me dis que c’est de la cuisine totalement naturelle mais dans une grosse casserole en aluminium…
Quand j’étais petit on avait la gourde en aluminium, des choses comme ça… On a la poêle antiadhésive, une fois qu’elle est rayée, au fond on a de l’aluminium… Et les bouteilles en plastique ! Parce que non seulement elles contiennent des produits qui ressemblent à des hormones mais en réalité elles relarguent certains métaux : l’antimoine notamment. Le taux d’antimoine varie de 1 à 600 entre le moment où on met de l’eau dans la bouteille et le moment où on la boit, donc elle se charge d’antimoine et le problème c’est que c’est un métal lourd qui va tranquillement s’accumuler et nous empoisonner.
On peut même en avoir dans nos vêtements avec les traitements chimiques… donc en réalité toutes les expositions aux produits chimiques. Et nous en avons même dans l’air que nous respirons. Ces petites sources insignifiantes s’accumulent comme de petites rivières pour à la fin former un fleuve de toxiques.
Qu’en est-il des gens qui vivent à la campagne ?
Il faut savoir que l’intérieur d’une maison de campagne est plus pollué que les rues de Paris ! La plupart du temps, les intérieurs sont plus pollués que les extérieurs, parce que sur la plupart des tissus, on va mettre des substances pour les préserver : les bois avec les vernis, les agglomérés avec de la colle, la peinture, l’électronique, tout va contenir des substances qui vont s’évaporer petit à petit et qui vont nous empoisonner.
Nous sommes, même chez nous, confrontés à une quantité incroyable de substances toxiques. Aujourd’hui, quand un enfant naît, il a 192 substances toxiques dans le sang ! Sa vie n’a pas commencé qu’il est déjà bien chargé. Même si sa mère fait très attention. C’est pour ça d’ailleurs que quand j’accompagne des mamans ou des personnes qui ont le projet de maternité, je leur fais préparer la maternité 6 mois avant. Pour enlever le maximum de métaux lourds de telle façon à ce qu’il y en ait le moins qui circule pendant tout le temps de la maternité et l’allaitement, afin de prévenir au maximum l’autisme.
Ce trouble du comportement a vraiment explosé de façon incroyable. Je crois que c’était 1/5 000 en 1975 et aujourd’hui c’est 1/68 aux États-Unis ! Donc c’est exponentiel. Et 1/100 en France officiellement aujourd’hui. C’est probablement notre exposition aux substances toxiques qui sont liées à l’autisme. Ainsi, quand une maman prévoit de faire un bébé, je lui dis de faire 3 mois de détox, 3 mois de pause pour être sûr que son corps n’ait plus aucun métal en circulation avant de commencer la maternité pour réduire au maximum le risque d’autisme pour l’enfant. 1/100 : ça commence à être un risque qu’il faut prendre en compte !
Puisque l’une de vos spécialités est l’intoxication aux métaux lourds, comment prenez-vous en charge vos patients ? Par quoi commencez-vous ?
Cela fait plus de 20 ans que l’on étudie sérieusement la question. Le chemin est plutôt bien balisé. Il y a deux grands types de symptômes : le symptôme type à la suite d’une visite chez le dentiste pour des amalgames, et des symptômes au niveau de la tête : on dit souvent “je ne me reconnais plus, mon caractère a changé. J’ai le cerveau dans le brouillard. Je n’ai plus d’énergie. Mon humeur est devenue instable. Comme si j’avais pris 40 ans en 1 mois !”. Ce sont les principaux symptômes. Sur mon site j’ai mis un test, un petit questionnaire, qu’on remplit et en fonction du score, on obtient la probabilité d’être intoxiqué ou pas.
Les symptômes sont très proches de Lyme. Ce sont avec les métaux lourds des cofacteurs. Si j’ai beaucoup de métaux lourds, mon système immunitaire est faible, donc un opportuniste, comme Lyme, va en profiter car notre terrain est affaibli. Si l’on a les deux je recommande de commencer par les métaux, car sinon le protocole Lyme aura du mal à être efficace. En tant que maladie dormante, Lyme reviendra très vite, profitant de la faiblesse immunitaire causée par les métaux lourds.
C’est pour ça que certains médecins qui travaillent sur Lyme commencent par une détoxification des métaux lourds ?
Tout à fait. Certaines des personnes que j’accompagne sont suivies par leur médecin pour Lyme. Il est tout à fait possible de collaborer entre thérapeutes pour le bien du client.
Actuellement, il y a consensus pour dire que Lyme s’identifie mieux par ses symptômes que par ses analyses (même le western blot). Je m’intéresse beaucoup aux symptômes. Pour les gens qui présentent ces symptômes (mémoire, concentration, fatigue, humeur…), je les invite d’abord à consulter leur médecin.
Pour éliminer toutes pathologies lourdes (cancer du cerveau) qu’on ne traite évidemment pas avec une détoxification métaux lourds ! Ils reviennent avec des analyses aux verts, indiquant qu’ils devraient être en pleine santé… alors qu’eux-mêmes sont bien conscients de leurs symptômes et de leur souffrance.
Pour identifier les métaux lourds, certains médecins connaissent le test de provocation : cela consiste à injecter un chélateur, puis à mesurer dans les urines le taux de métaux lourds rejetés.
Il n’y a que les médecins qui peuvent prescrire les tests ?
Oui, absolument, en tant que naturopathe, je ne peux pas le faire. Hélas, peu de médecins le connaissent et peu de laboratoires le font.
Toutefois, je ne recommande pas forcément ce test. Les métaux lourds sont bien cachés partout dans le corps et le chélateur circule dans le sang. Donc au mieux, il nettoie les veines et la lymphe, mais pas en profondeur. Donc c’est un test qui reste approximatif.
D’autre part, le problème de ce test est que l’on fait une chélation. Donc si la personne n’est pas fragile, il n’y a pas de problème, elle va très bien supporter la chélation. Parfois, il y a même des gens qui m’ont dit “je me suis senti un peu mieux après”.
En revanche, si la personne est déjà affaiblie, notamment en cas d’électro-hypersensibilité, qui peut être provoquée par les métaux lourds, cela peut empirer la situation. Après le test, la personne peut se retrouver encore plus mal qu’elle ne l’était déjà. Ce n’est pas très intéressant, en plus ça coûte assez cher (300 €) et c’est assez long (ça prend entre 1 à 3 mois, le temps que les laboratoires fassent les analyses).
La démarche est très scientifique, mais elle n’est pas calibrée, c’est-à-dire qu’aujourd’hui cela ne vous donne pas une vraie idée de votre intoxication. Pour savoir ce qu’il y a comme métaux lourds dans votre corps, il faudrait vous incinérer entièrement et analyser les cendres. Je connais beaucoup de biohacker mais je n’en ai pas encore connu un seul qui a eu la curiosité de faire le test (rires).
À une époque est apparu un test que l’on appelle l’Oligoscan. L’idée est la suivante : j’envoie un laser dans la peau, et en fonction de la longueur d’onde reflétée, j’en déduis les métaux qui y sont.
Il existe une technique où l’on prend un morceau de tissus (de cheveux ou de peau), on le désintègre au laser et en fonction des couleurs qui sont émises, avec une machine très précise, il est possible de détecter les métaux qui y sont. Comme les couleurs des feux d’artifice qui sont créées grâce à des métaux différents, je brûle une petite partie des métaux qui va émettre telle ou telle couleur, telle ou telle longueur de lumière. Cela fonctionne bien, mais c’est destructif, il faut que je prenne un morceau de ma peau (les cheveux sont moins précis) et il faut que je l’emmène au laboratoire.
Y avait-il les mêmes résultats ?
Les résultats sont cohérents, c’est-à-dire qu’il pourrait y avoir énormément d’aluminium et un peu moins de mercure avec l’Oligoscan, et beaucoup de mercure et un peu moins d’aluminium sur le test de provocation. Ceci est explicable, car ils n’ont pas exactement la même norme et ils ne regardent pas au même endroit. Les métaux ne sont pas répartis partout de la même façon.
Mais c’est quand même cohérent. L’avantage de l’Oligoscan, c’est qu’il coûte environ 60 €, le prix en général de la consultation chez la personne qui a la machine, vous avez les résultats tout de suite et il donne un résultat qui est cohérent. Moi je n’ai pas la machine car je n’accueille pas les clients en cabinet, uniquement par visioconférence. Mais quand on me dit “quel test je peux faire pour objectiver l’intoxication ?”, je dis “l’Oligoscan, pour 60 € vous avez une réponse qui est fiable”.
Je n’ai jamais vu ni de faux positif, ni de faux négatif. En même temps il ne faut pas s’arrêter aux chiffres exacts qui sont donnés ; il vaut mieux les considérer comme une échelle. Cela fonctionne comme l’impédancemètre : vous avez des données mesurées, puis des calculs sont faits pour estimer votre taux d’intoxication. Et grosso modo, cela correspond à la réalité.
Existe-t-il d’autres tests ?
Oui. Il y a les cheveux. Ils sont plus ou moins fiables. Par exemple on a remarqué que les cheveux d’autistes n’avaient pas de mercure. Alors que d’autres tests montrent la présence de mercure chez les autistes. La plupart des personnes qui ont tendance à l’autisme sont des personnes qui ont du mal à se détoxifier. Et les cheveux sont une des méthodes pour se détoxifier.
Le corps jette les métaux inutiles et en fait des beaux cheveux. Donc chez le cheveu d’un autiste je verrai qu’il n’y a pas de problème de mercure alors que je trouverai ce résultat avec les deux tests que je viens de citer. En plus, la plupart des gens se lavent avec des shampoings aux compositions douteuses et de surcroît les cheveux sont des antennes à polluants. Donc ça donne des résultats approximatifs.
C’est faussé…
Voilà. En plus il faut qu’ils soient assez longs, il faut des cheveux de 4 cm. Donc c’est un test, un peu plus coûteux mais pour moi un peu moins fiable.
Il y a un autre test, c’est celui des porphyrines urinaires. C’est un test qui vous dit qu’il y a des métaux lourds, mais pas en quelle proportion, ni de quels types… C’est très flou. Et beaucoup de médecins ne savent pas l’interpréter. C’est un test qui va vous dire si oui ou non vous avez des métaux. Il demande l’interprétation d’un spécialiste sans être précis. Je ne le trouve pas intéressant.
Ensuite vous avez les tests les moins intéressants, c’est le test sanguin et l’urine : les métaux lourds sont partout sauf dans votre sang et vos urines, car les métaux lourds adorent le gras.
Le sang ce n’est pas très gras, les urines non plus. Dans le test d’urine seul, où je prends une seule urine et où je ne fais pas de chélation, la plupart du temps les résultats sont peu significatifs. S’ils sont significatifs, c’est qu’ils sont très graves ou que je viens d’avaler le mercure d’un vieux thermomètre. Si je viens d’avaler le thermomètre, effectivement il y a du mercure dans mon sang (rires).
Vous n’avez pas l’Oligoscan, vous orientez vers des confrères qui travaillent avec cet appareil ?
Il y a un site, http://annuaire.myoligoscan.com/, où tout le monde peut trouver un thérapeute possédant la machine à côté de chez lui.
J’aime beaucoup ce test aussi car il donne aussi les carences en minéraux. Parce qu’en général quand je suis intoxiqué aux métaux lourds, je suis carencé en phosphore, en zinc, en magnésium. Les gens ne sont pas conscients de ça. Ils se focalisent sur le fait de retirer les métaux lourds en oubliant de faire le plein de bons minéraux, d’où des détoxifications aux métaux lourds qui finissent mal.
Sachant qu’en plus 80-90 % de la population est carencée en zinc et en magnésium…
Exactement. Je dis toujours à mes clients d’attendre 1 an entre deux Oligoscans. Parce qu’en cours de route ça empire les résultats. En effet, au début le chélateur fait circuler plus de métaux lourds, donc que ce soit avec le test de provocation ou l’Oligoscan, on mesure plus de métaux.
S’il y a beaucoup de métaux lourds qui circulent dans le sang, et si le foie fonctionne bien, ils seront davantage éliminés.
Vous appelez ça la vague de détoxification ?
Voilà c’est ça. Alors surtout pour l’Oligoscan. Parce que si je fais le test de provocation dans un premier temps, mon corps réagit plus à la provocation parce que je suis plus en pleine forme, j’ai plus d’énergie. Pour l’Oligoscan c’est l’inertie des tissus. D’ailleurs un médecin spécialiste des métaux lourds (mais qui n’accueille plus personne car il est saturé) disait qu’il ne fallait jamais faire le test plus de 3 mois avant la fin de la chélation.
Il faut savoir que l’Oligoscan a été calibré d’après le test de provocation, c’est-à-dire que les personnes faisaient le test de provocation, de telle façon que les résultats donnés par l’Oligoscan soient cohérents avec le test de provocation. Ce qui explique la cohérence et ce qui fait que c’est une extrapolation qui me semble pratiquement proche de la réalité. Comme je l’ai dit, je n’ai jamais vu de gros décalages.
Après avoir identifié la présence des métaux lourds, vous mettez en place des compléments alimentaires, une alimentation et une hygiène de vie adaptés ?
Pour assurer une détox efficace, il faut y aller étape par étape. Il y a trois grandes étapes.
La première étape c’est la digestion. Si mon sang est encombré d’aliments mal digérés, c’est eux que le foie va traiter en priorité et pas les métaux lourds. Donc je propose à mes clients de faire un mois avec 0 laitage et 0 gluten. Les patients voient souvent très vite l’amélioration car il y a un lien très net entre “cerveau dans le brouillard” et “gluten”.
La deuxième étape c’est de préparer le terrain pour que le foie puisse fonctionner au mieux. Je vais donc conseiller des antioxydants, des vitamines et des minéraux.
Pour les vitamines cela veut dire les antioxydantes : A, C, E. Mais aussi les vitamines B qui sont bonnes pour la mémoire, bonnes pour la concentration, bonnes pour l’énergie, bonnes pour la détox et accessoirement bonnes pour les cheveux et les ongles. La vitamine C qui est un grand détoxifiant du plomb.
Pour les minéraux : le zinc, le sélénium et le magnésium. Et souvent il manque aussi le phosphore, qui participe au cycle de Krebs pour l’énergie. Et si je manque de phosphore, je n’ai pas d’énergie et si je n’ai pas d’énergie, mon foie n’a pas d’énergie donc il détoxifie moins. Donc j’utilise un multivitamine qui va apporter beaucoup d’antioxydants, qui contient aussi du zinc et du sélénium. Pour que les patients n’aient pas trop de compléments à prendre (Françoise Cambayrac cite 15 compléments dans son livre), j’utilise un multivitamine (Levurine forte® vitamines et minéraux de vos laboratoires par exemple), car en une seule gélule on a déjà 1/3 des besoins. Ensuite je prends le magnésium parce qu’il est très sollicité en cas de détox, en cas de stress, en cas d’utilisation intensive de son cerveau, donc il y a toutes les chances que la personne manque de magnésium.
Souvent les gens ne comprennent pas pourquoi ils ont des carences en minéraux alors qu’ils sont intoxiqués par les métaux lourds. En fait il y a concurrence entre les deux. Les métaux lourds se fixent dans la cellule qui ne peut plus accueillir les bons minéraux qui sont de fait, éliminés. Là on sature le terrain en minéraux pour qu’ils pénètrent dans les cellules. Tout cela pour apporter énergie et protection.
Éliminer les métaux lourds de notre corps, c’est le travail du foie. Il faut donc le soutenir et pour cela le chardon-Marie est très bien. Et avec votre produit Détoxik®, j’ai en plus du chardon-Marie, le glutathion : le super-antioxydant naturel. C’est un 2 en 1 : je répare le foie et je me protège de l’oxydation. Enfin je rajoute une source de soufre : dans votre formule c’est le brocoli. C’est aussi l’équivalent de l’ail des ours du Docteur Klinghardt. Mais la cure du Docteur Klinghardt, c’est une autre cure, une autre recette, elle n’utilise pas de soufre d’ailleurs.
Existe-t-il d’autres types de cures ?
Il y a aussi la cure Cutler. Mais attention, la cure Cutler, les gens n’ont pas lu le livre ! Ils ont lu le chapitre chélation. Dans le livre, il recommande de préparer le terrain : notamment en prenant des vitamines, du magnésium et en soutenant le foie… Et la plupart des gens suivent uniquement la partie chélation sans aucune préparation. C’est une erreur commune d’aller directement à la case chélation sans passer par la case préparation… Et c’est souvent pour cette raison qu’une cure détox va mal se passer.
Donc, mon foie, après l’avoir réparé, fonctionne mieux. Ensuite je vais m’assurer que mes intestins éliminent bien les métaux lourds. Parce que les gens ne mangent pas suffisamment de fibres et toutes les fibres ne sont pas colleuses des métaux lourds. Donc c’est pour ça que j’utilise le psyllium, fibre colleuse de métaux lourds. Voilà, vraiment j’insiste sur le besoin d’avoir une bonne digestion en cas de métaux lourds.
Donc si je résume mon étape 2 : j’ai un multivitamine, du magnésium, le chardon-Marie, une source de soufre, et le psyllium qui va assurer un transit régulier pour que tous les métaux lourds qui sont jetés dans les intestins ne soient pas recapturés par ces bêtes d’intestins mais finissent bien dans les toilettes parce qu’ils sont collés au psyllium.
Le psyllium est une des fibres qui est la plus colleuse de métaux lourds. Il y a aussi la chlorella, mais je n’en donne pas à ce stade. Alors justement on me dit : “il n’y a pas de chlorella dans votre protocole ?” mais rien qu’en faisant ça, votre foie retrouve son plein potentiel de détox et s’il retrouve son plein potentiel de détox, eh bien il élimine tranquillement les métaux lourds au quotidien.
Ensuite, au bout de 3 mois, mon foie s’est bien réparé, il a fait le plein de bons nutriments, je me suis protégé en antioxydant, je vais pouvoir supporter les métaux lourds qui bougent.
Parce que j’ai des métaux lourds dans le cerveau mais j’ai aussi des métaux lourds dans le gras du ventre, le gras des hanches et ce n’est pas très gênant, sauf que pendant la chélation, c’est celui-ci qui va se mettre à circuler partout donc j’ai intérêt à être déjà bien saturé d’antioxydants. C’est pour ça que ce travail préparatoire est vraiment indispensable.
C’est donc enfin la troisième étape : la chélation. Si je fais ce travail préparatoire (j’insiste beaucoup car c’est capital), j’ai beaucoup moins de risques d’avoir des accidents, quel que soit le chélateur utilisé. Pour la chélation, je suis souvent le protocole naturel du Docteur Klinghardt à base de chlorella qui est très puissant. J’utilise toujours ce protocole de base (la deuxième étape après la digestion), ce socle de sécurité et en plus je rajoute la chlorella. Cette dernière va secouer le cocotier, c’est-à-dire qu’elle va en quelque sorte secouer les cellules pour que les métaux lourds se mobilisent.
Combien de temps dure le premier protocole ?
3 mois : je répare le foie et je nettoie le sang et la lymphe.
Ensuite pendant 3 mois avec la chlorella, je vais nettoyer l’extérieur des cellules. Et ensuite je vais rajouter la coriandre. La coriandre quant à elle va chercher dans les cellules. Avant la coriandre j’ai nettoyé 15 litres de liquides. Maintenant, je vais nettoyer 30 à 35 litres de liquide : le liquide intracellulaire. La coriandre est très puissante et c’est pour cela qu’on ne l’utilise qu’en dernier. C’est la coriandre qui va chercher les métaux dans les cellules. Mais attention de ne pas se précipiter : il ne faut utiliser la coriandre qu’après avoir bien préparé l’organisme à la migration et l’élimination d’une grande quantité de métaux lourds ; sinon le remède est pire que le mal !
J’ai rencontré deux fois des clients qui avaient carrément la sensation de mourir en permanence, au point d’aller aux urgences, où on leur a dit “mais c’est dans votre tête Monsieur” ! Parce qu’ils ne pouvaient pas mesurer les métaux lourds. Ces personnes ont fait l’erreur de mobiliser les métaux lourds (chélater) sans préparer le terrain.
D’autres ont fait une chélation chimique sans s’occuper de préparer le foie. Celui-ci a été rapidement débordé, ne pouvait plus traiter les métaux lourds que le chélateur a remis en circulation, et ces personnes voyaient leur état empirer.
En faisant les 3 mois de préparation, ils peuvent souvent reprendre le même protocole, mais avec le socle de sécurité, et cela se passe bien. Le problème souvent n’est pas le chélateur, mais l’absence de préparation et de soutien du terrain, le foie en particulier. Si j’entretiens mon foie pendant la détox, je n’ai pas de problème. Et c’est pour ça que votre formule est intéressante parce que vous avez fait le tout-en-un (DETOXIK® de vos laboratoires). On retrouve l’étape sécurité et l’étape chélation dans un seul sachet, c’est pratique pour les personnes qui ne veulent pas prendre plein de compléments.
Je n’ai pas précisé mais je fais toujours une montée progressive. L’idée, c’est de toujours trouver la dose la plus puissante qui ne procure pas d’effets indésirables. C’est une chose que je répète environ 7 fois à 10 fois à chacun de mes clients : si vous avez 2 ou 3 jours de moins bien avec des métaux lourds, le protocole n’est pas adapté à votre situation actuelle. Il est trop fort, vous êtes trop fatigué ou vous êtes trop stressé. Parce qu’il faut savoir une chose, c’est que le stress coupe la détox.
Et oui, qui gère la détox ? C’est le système parasympathique, celui qui aime se reposer, être tranquille, digérer et se détoxifier. Mais lorsque le système sympathique, son opposé, notre accélérateur, est sollicité par le stress, il va prendre toute l’énergie au système parasympathique pour agir. Donc plus d’énergie dans le cerveau et les muscles, mais moins d’énergie dans la détox.
J’ai ainsi eu le cas d’un client qui avait bien suivi le protocole de préparation mais qui en cours de détox s’est mis à ne plus supporter (nausées, cerveau dans le brouillard…). Nous avons cherché et trouvé : il préparait le mariage de son fils avec 120 invités : il était dans l’action, dans le stress et non plus dans la détox !
Ça peut arriver aussi si la personne tombe malade. Par exemple l’hiver, si la personne a un coup de froid, je lui recommande de ralentir le rythme de détox. Donc c’est vraiment cette règle-là, 2 ou 3 jours de moins bien : j’arrête la chélation métaux lourds (l’étape de la chlorella).
Effectivement ce n’est pas la règle des détox “normales” où la crise curative, le mal-être en cours de détox, n’est que passagère et n’est pas grave. Lors d’une cure détox “métaux lourds”, si la personne n’est pas bien, on arrête le temps que les symptômes reviennent à la normale et on reprend à une dose un petit peu au-dessous pour trouver la juste dose pour la personne.
Parce que le problème, c’est le risque de mobiliser les métaux lourds qui étaient planqués par exemple dans le gras, et qui vont circuler partout au risque de rentrer dans le cerveau. Une bonne cure détox doit être de plus en plus agréable, jamais plus désagréable. J’insiste beaucoup là-dessus.
La sécurité et la prudence me semblent capitales en cas de métaux lourds. J’ai beaucoup de clients, qui à un moment montent les doses trop vite. Ils sont impatients et je le comprends, donc ça se passe bien pendant 2, 3 semaines puis au bout de 3, 4 semaines ça ne va plus. Parce qu’en réalité, ils ont dépassé la capacité d’élimination du foie. C’est un fin chemin à trouver pour rester juste au-dessous du niveau qui est trop. Donc au début, dans mes accompagnements, il y a souvent un petit calibrage et puis une fois que le calibrage est fait on est plutôt dans un régime de croisière. D’autant plus qu’une détox métaux lourds ce sont des mois, des fois plus d’un an.
Et en parallèle, conseillez-vous une alimentation hypotoxique ?
Je regarde un peu ce que fait la personne, je focalise beaucoup sur la digestion, mais souvent ça fait beaucoup de choses à gérer pour la personne. Je m’arrête uniquement quand la personne me dit : quand je mange, je ne gonfle plus, je n’ai plus de remontées, plus de gaz, plus de coup de pompe et je ne vais plus aux toilettes : donc j’ai trouvé l’alimentation qui convient bien à cette personne-là. Très souvent, la bonne alimentation est proche du chasseur-cueilleur, c’est-à-dire avec beaucoup de légumes, donc beaucoup d’antioxydants, de fibres et une quantité raisonnable de protéines mais pas trop. C’est ça le régime hypotoxique de toute façon. Les viandes rouges sont les dernières viandes que je recommande. En médecine chinoise, le canard est réputé pour remonter l’énergie.
Ensuite je dois beaucoup travailler sur l’énergie des gens. C’est-à-dire que malgré tout, le cerveau met du temps avant de remonter et donc c’est là que j’ai développé toutes mes stratégies de soutien supplémentaires pour permettre au cerveau de fonctionner.
Recommandez-vous des choses en particulier ?
Tout dépend de la nature du dysfonctionnement. Mais par exemple, pour un électro-hypersensible, une solution qui est assez systématique, c’est l’utilisation du Ginkgo biloba.
Ce dernier est un antioxydant qui permet de fabriquer plus facilement des petits vaisseaux sanguins et donc d’aller alimenter et de détoxifier mes neurones jusqu’au dernier bout, et qui peut réduire les effets de l’électro-hypersensibilité. Le Docteur Belpomme l’utilise systématiquement il me semble.
En extrait ? Sous quelle forme ?
Peu importe l’extrait. Le bacopa aussi fait partie des 2 plantes qui sont très puissantes pour booster le cerveau. Le Bacopa Monnieri fait partie des substances qui augmentent très efficacement la mémoire.
Le raisin, le bleuet, les petites baies… sont dans le best-of des substances qui protègent le cerveau et en même temps totalement naturelles. Plus subtiles, les oméga-3 DHA et la choline (noix, amandes, cacahuète et lécithine) facilitent la régénération du cerveau.
Vous n’avez jamais écrit sur les métaux lourds ?
Non parce que j’avais eu un contact avec un éditeur mais il était très frileux. Là, je crois qu’à partir de 9 livres, on peut être en confiance.
Merci.
EN SAVOIR PLUS
Stéphane TEtart
Naturopathe
Spécialiste des métaux lourds, de la fatigue chronique et des intolérances.
Consultations par Skype ou sur rendez-vous.
Contact : accueil.tetart@gmail.com
www.tetart.com
Autres ouvrages :
Guide de poche de naturopathie : De A à Z, des fiches pratiques pour soigner toute la famille au quotidien – Ed. Leduc
Je m’initie à la naturopathie, guide visuel : 29 fiches pratiques pour soigner toute la famille – Tous les principes d’une alimentation santé – Ed. Leduc
Stop à la fatigue avec la naturopathie, c’est malin – Ed. Leduc
Jus détox : La santé avant tout – Ed. Saxe
Super-aliments : Le best of des fruits & légumes – Ed. Saxe