La reine-des-prés ou Filipendula ulmaria est une belle plante vivace, commune dans les prés, les haies et le long des cours d’eau. Son beau port altier est d’ailleurs à l’origine de son nom français.
Depuis des siècles, on utilise en premier lieu ses vertus aromatiques et décoratives. Les druides l’utilisaient pour soigner et la considéraient comme sacrée mais ce n’est qu’au XIXe siècle que l’abbé Obriat révéla ses bienfaits. Le Dr Teissier, à l’Hôtel-Dieu, l’utilisa alors pour les problèmes articulaires.
Puis, un peu plus tard, les chimistes Nietzki et Hoffman mirent en lumière ses principes actifs, notamment les dérivés salicylés précurseurs de l’acide acétylsalicylique que l’on trouve aujourd’hui dans un des médicaments les plus courants au monde : l’aspirine. Cette dernière doit son nom à cette plante appelée autrefois « spirée ».
Ses dérivés salicylés lui confèrent des propriétés naturelles anti-douleurs et anti-pyrétiques (lutte contre la fièvre).
Enfin, la reine-des-prés a une action dépurative. C’est l’ensemble de ces différents éléments qui permet d’indiquer la reine-des-prés pour maintenir une bonne mobilité et flexibilité articulaire.
Elle est donc recommandée pour améliorer le confort articulaire chez les personnes sujettes aux douleurs articulaires, d’origine rhumatismales ou arthritiques.
Il est aussi intéressant de noter que l’on ne connaît aucun effet secondaire lié à une utilisation prolongée de la reine-des-prés. Ce qui permet de la proposer comme une alternative très intéressante aux traitements classiques à base d’antalgiques qui peuvent être agressifs pour l’organisme.
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