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Bien-êtreSanté naturelle

L’angélique, alliée des femmes

angelica

L’angélique était connue des Anciens qui la disaient « bonne à recréer le cœur », et recommandaient sa racine contre les morsures de serpent, les piqûres de scorpion, les fractures.

Compte tenu de ses qualités médicinales, l’angélique entra d’abord dans la composition de remèdes avant de devenir une friandise. L’angélique confite qui est la spécialité de Niort (Deux-Sèvres) au cœur du Poitou est ancienne et on en attribue la recette aux sœurs de la Visitation de Sainte-Marie. De nos jours l’angélique ou angelica archangelica est essentiellement devenue une plante de culture, cependant on la retrouve encore à l’état sauvage dans le Marais Poitevin.

En phytothérapie, c’est la racine de l’angélique qui est utilisée avec succès ; dès la Renaissance les médecins appelaient sa racine « racine du Saint-Esprit » et lui attribuaient déjà de nombreuses vertus ; la racine d’angélique entrait alors dans de nombreuses préparations et passait même comme étant un élixir de longue vie.

En Europe, les herboristes et les médecins l’utilisent comme tonique amer pour stimuler l’appétit et traiter les troubles digestifs fonctionnels (dyspepsie). De plus, la Commission E allemande reconnaît, depuis 1990, l’efficacité de la racine d’angélique pour stimuler l’appétit, soulager les malaises et les spasmes gastro-intestinaux, les ballonnements et les flatulences.

La racine d’angélique présente des propriétés toniques, équilibrantes et fortifiantes des fatigues nerveuses. Elle est également traditionnellement utilisée d’une manière similaire à sa cousine chinoise, le dong-quai, pour rééquilibrer le système hormonal (déséquilibres hormonaux du cycle ou de la ménopause).

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