Bien loin des diktats de la beauté – qui prennent encore plus de place en été – il est parfois nécessaire, pour des raisons de santé, de perdre du poids. On connait déjà les mécanismes de perte de poids liés aux apports et aux dépenses énergétiques, mais peu font le lien avec le microbiote intestinal.
Chacun individu a son identité bactérienne dans les intestins. Une identité qui peut être cartographiée grâce à certaines analyses fécales. Les bactéries qui composent un microbiote sont classées par famille. Dans la famille des Lactobacillaceae on retrouve le genre Lactobacillus gasseri, qui jouit d’une petite réputation dans le milieu en ce qui concerne la perte de poids !
En effet, il semblerait que cette bactérie ait une action sur la leptine, l’hormone envoyée à votre cerveau par votre estomac pour indiquer qu’il faut s’arrêter de manger. Une hormone que l’on retrouve également dans les tissus adipeux (ou graisse). Les résultats d’un essai randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo*, suggèrent aussi que la consommation quotidienne de L-Gasseri pourrait contribuer à réduire la masse grasse viscérale chez les adultes obèses.
Il s’avère que les personnes qui ont un surplus de poids ont un microbiote largement différent de ceux qui n’ont pas cette problématique, notamment par la présence d’un plus grand nombre de « mauvaises » bactéries. L’intérêt de réensemencer avec des « bonnes » bactéries est donc de rééquilibrer le microbiote et d’améliorer le métabolisme digestif.
Il est évident que c’est une synergie d’actions qui permet d’enclencher la perte de poids et il est donc important d’être accompagné et de mettre en place une hygiène de vie adaptée en plus d’une complémentation.
*Références :
