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Bien-êtreSanté naturelle

Le romarin, un allié précieux pour le drainage du foie

Romarin

Le romarin, Rosmarinus officinalis, est un arbuste aromatique traditionnellement utilisé en gastronomie et en parfumerie. Au-delà de ses qualités culinaires, le romarin possède de nombreux bienfaits pour la santé, notamment en favorisant le drainage du foie et de la vésicule biliaire. Le romarin est d’ailleurs considéré comme la plante par excellence pour la santé hépatique, et est largement utilisé en phytothérapie ainsi qu’en aromathérapie.

L’organisme est naturellement doté de plusieurs organes chargés d’éliminer des déchets, surnommés « émonctoires ». Le foie, le plus important de ces organes, filtre le sang et neutralise les toxines avant de les envoyer vers d’autres organes émonctoires. Il favorise notamment l’élimination des déchets par la bile, qu’il déverse dans les intestins. Durant certaines périodes, notamment pendant les mois d’hiver où l’alimentation est plus riche, le foie peut se trouver encombré, compromettant ainsi son efficacité et pouvant entraîner une sensation de lourdeur digestive, des migraines, une fatigue chronique, des troubles cutanés ou un teint terne.

Une supplémentation naturelle à base de romarin peut contribuer à stimuler le processus de détoxification hépatique. En effet, des études ont démontré que le romarin pouvait contribuer à renforcer les fonctions d’élimination de l’organisme, en particulier en soutenant le drainage du foie et de la vésicule biliaire1. Pour ce faire, le romarin peut stimuler la sécrétion et l’évacuation de la bile, facilitant ainsi la détoxification naturelle de l’organisme. En plus de ses propriétés détoxifiantes, le romarin possède des vertus diurétiques, favorisant l’élimination de l’eau par les reins. Ainsi, le romarin s’avère être un allié précieux pour faciliter les processus d’élimination digestifs et urinaires. Pour optimiser le drainage du foie et des reins, il peut être intéressant d’associer le romarin à d’autres actifs naturels tels que le thym, la bruyère et la myrtille. Cette combinaison synergique peut être particulièrement bénéfique pour soutenir le foie, notamment lors du passage de l’hiver au printemps.

Référence :

  1. HOEFLER C. Contribution à l’étude pharmacologique des extraits de Rosmarinus officinalis L., et notamment des jeunes pousses : activités cholérétiques, anti-hépatotoxiques, anti-inflammatoires et diurétiques. 1994;(d).