Les acides gras oméga-3 sont essentiels à notre organisme. Ils joueraient un rôle protecteur sur les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, la dépression, l’humeur… En manquer peut contribuer à l’apparition et/ou l’aggravation des désordres de plusieurs troubles.
Pourtant, une nouvelle étude rapporte que les apports en oméga-3 (EPA et DHA) des enfants et des adolescents sont largement en dessous des recommandations.
En effet, dans cette étude parue dans l’European Journal of Nutrition, les auteurs ont analysé les apports en graisses et notamment en acides gras polyinsaturés (oméga-6 et oméga-3) de 1 500 enfants (âgés de 3 à 10 ans), et adolescents (âgés de 11 à 17 ans) français.
En se basant sur les apports recommandés en EPA et DHA, de respectivement 250 et 500 mg/jour pour les enfants et les adolescents, les chercheurs ont démontré que les apports en graisses et ceux en oméga-6 sont proches des recommandations.
En revanche, 80 % des enfants et jusqu’à 90 % des adolescents ont des apports très insuffisants d’acides gras oméga-3 EPA et DHA mais également de très faibles quantités d’acide alphalinoléique (ALA, l’acide gras oméga-3 trouvé surtout dans les végétaux). Tout cela contribue au déséquilibre du ratio oméga-6/oméga-3.
Les apports alimentaires en oméga-3 doivent donc être augmentés afin de rééquilibrer le ratio oméga-6/oméga-3. Les oméga-3 sont présents, entre autres, dans les huiles et margarines de colza, de noix, de soja, les noix, les graines de lin, les poissons gras (saumon, truite, maquereau, sardine, thon…) mais aussi les œufs de volailles nourries au lin (filière Bleu-blanc-cœur par exemple).