Contrairement à l’EPA et au DHA, l’organisme n’est pas capable de synthétiser l’ALA, autre forme d’oméga 3. Il est donc indispensable de l’apporter par notre alimentation quotidienne.
Pour certains épidémiologistes et biologistes, la grande fréquence des cancers et des maladies cardiovasculaires dans les pays occidentaux serait en grande partie la conséquence d’un déséquilibre alimentaire avec soit trop de graisses animales saturées soit trop de graisses végétales oméga 6 (huile de tournesol), mais dans tous les cas une déficience relative en oméga 3.
La Société Européenne de Cardiologie et l’American Heart Association recommandent d’augmenter la consommation d’aliments riches en ALA et la consommation de poissons gras riches en EPA et DHA.
Parmi les sources d’oméga 3, l’huile de périlla est particulièrement reconnue pour son apport exceptionnel en acide alpha-linolénique. En effet, elle en contient environ 65 %, soit plus que l’huile de caméline (35 à 40 %). La Périlla (Perilla frutescens), appelée également shiso qui signifie « plante violette qui fait revivre » est une plante herbacée de la famille des lamiacées. D’ailleurs au Japon, en Chine et en Corée, on nomme cette plante le basilic japonais.
L’huile de périlla contribue à un bon équilibre nerveux, favorise un bon équilibre mental, contribue à stimuler l’activité intellectuelle et favorise les facultés de mémorisation. Elle procure également une influence apaisante sur les voies respiratoires.
D’autres plantes sont des sources intéressantes d’oméga 3 d’origine végétale : le lin et le chia. C’est une bonne alternative pour les végétariens et les végétaliens.