Dès l’âge de 50 ans, la quantité mais aussi la force des muscles commencent à diminuer. Nous perdons près de 50 % de celle-ci entre 30 et 80 ans.
Lorsque les pertes de masse, de force et de fonction musculaires deviennent trop importantes, la fonte musculaire laisse place à une pathologie : la sarcopénie. Elle affaiblit le muscle et peut provoquer des handicaps physiques, des chutes et de la perte d’autonomie. Toutes ces conséquences engendrent une mauvaise qualité de vie.
En France, la sarcopénie touche 15 % des personnes de plus de 45 ans et à partir de 75 ans, 19 à 33 % des femmes et 45 à 64 % des hommes.
Présent au sein de toutes nos cellules, l’ubiquinol (la meilleure forme de coenzyme Q10) est principalement reconnu pour son rôle clé au niveau bioénergétique et de la protection contre les dommages oxydatifs.
Une étude publiée en décembre 2016 a permis de déterminer un lien entre l’apport en Ubiquinol et la sarcopénie.
Les données résultant de cette étude ont permis de démontrer qu’un faible taux d’ubiquinol était corrélé à une faible force musculaire. Face à ce constat, les chercheurs ont conclu qu’un faible taux d’ubiquinol pouvait être un indicateur de risque accru de sarcopénie.
Il peut être intéressant de se supplémenter pour combler les carences et entretenir ses muscles, mais il est aussi important de pratiquer une activité physique régulière et d’avoir une alimentation équilibrée avec des apports protéiques suffisants.
Source : PLOS ONE | DOI:10.1371/journal.pone.0167124 December 1, 2016 13 / 13