L’ubiquinol, forme active de la coenzyme Q10, joue un rôle important en tant que véritable carburant pour la production d’énergie de nos cellules et comme puissant antioxydant. Présente naturellement dans notre organisme, cette molécule contribue à maintenir la vitalité et à protéger nos cellules des dommages oxydatifs.
On la trouve, par exemple, en concentrations significatives dans des organes tels que le foie, où il participe au processus de détoxification, le cœur, où il joue un rôle crucial pour soutenir les contractions cardiaques ainsi que dans les muscles, où il contribue à la production d’énergie nécessaire aux mouvements et à l’activité physique. Cependant, à mesure que nous avançons dans l’âge, la production d’ubiquinol dans notre organisme connaît une diminution significative, débutant dès l’âge de 30 ans. C’est de cette observation que sont nées les premières études sur la supplémentation en ubiquinol.
Dès lors, des recherches approfondies ont régulièrement confirmé les avantages d’une supplémentation en ubiquinol dans divers domaines tels que la santé cardiovasculaire, l’équilibre oxydatif, le système immunitaire ou encore, les performances sportives1,2. Toutefois, c’est dans un registre plus spécifique que cette précieuse molécule vient récemment de s’illustrer dans une étude mettant en avant ses bienfaits chez les femmes ménopausées3. En effet, après une supplémentation de 3 mois, les résultats ont montré une amélioration notable de la qualité de vie, englobant la santé générale, l’humeur et l’état de la peau des femmes ménopausées. Ce dernier point est d’ailleurs très intéressant, étant donné que la ménopause est associée à une diminution des hormones œstrogènes, entraînant une perte de collagène et favorisant le vieillissement cutané. Les chercheurs soulignent toutefois que ces conclusions nécessitent d’être étayées par d’autres travaux. C’est dans cette optique qu’une nouvelle étude, impliquant 200 femmes, vient de débuter en France.
Elle se penchera, pendant une période de deux mois de supplémentation, sur d’autres manifestations désagréables liées à la ménopause. Les conclusions à venir pourraient ainsi ouvrir la voie à de nouvelles approches visant à améliorer le bien-être pendant cette phase naturelle de la vie des femmes. Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des résultats de cette étude dans un prochain article d’ici quelques mois !
Références :
- Agency for Healthcare Research and Quality (AHRQ). Evidence Report/Technology Assessment: Number 83. Effect of Supplemental Antioxidants Vitamin C, Vitamin E, and Coenzyme Q10 for the Prevention and Treatment of Cardiovascular Disease. États-Unis, 2003.
- Sanchez Cuesta A., Cortez Rodriguez A., et al. High coenzyme Q10 plasma levels improve stress and damage markers in professional soccer players during competition. Int J Vitam Nutr Res. 2020. 1-12.
- Palacios et al. Toko- Gin Pract 2019; 78 (1): 3 – 7.