La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente en France après celle d’Alzheimer. D’après France Parkinson, 200 000 personnes en souffrent actuellement dans l’hexagone, et on recense environ 25 000 nouveaux cas chaque année. Au fil des années, le taux de personnes touchées augmente considérablement : entre 1990 et 2015, le nombre de cas a plus que doublé, et on estime que, d’ici 2030, ce nombre pourrait croître de 56 %.
Le mécanisme d’action à l’origine de cette pathologie est bien connu ; il s’agit d’une dégénérescence lente et progressive de neurones dopaminergiques, la dopamine étant un neurotransmetteur impliqué notamment dans le contrôle des mouvements du corps. Cependant, les causes exactes de cette maladie ne sont pas encore clairement identifiées, c’est pourquoi aucun traitement médicamenteux ne permet à l’heure actuelle de stopper son évolution. Il existe néanmoins des traitements permettant d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes. Pour la plupart d’entre eux, ils visent à pallier le manque en dopamine.
La maladie de Parkinson se distingue par l’association de trois symptômes principaux : le tremblement, la lenteur et la rigidité dans le mouvement (on parle d’akinésie et d’hypertonie). Ces symptômes dits moteurs sont généralement accompagnés de troubles cognitifs, digestifs, urinaires, de troubles du sommeil, mais également d’un état dépressif. S’agissant d’une maladie évolutive, les symptômes apparaissent et s’accentuent au fil des années. Avec le temps, leur fréquence et leur pénibilité affectent fortement la qualité de vie des personnes atteintes, pouvant conduire jusqu’à la perte totale de l’autonomie.
Le 11 avril étant la journée mondiale de Parkinson, il s’agit d’une bonne occasion pour sensibiliser le grand public sur cette maladie et plus particulièrement au dépistage de celle-ci. En effet, un dépistage précoce permettrait de retarder la dégradation de qualité de vie des personnes atteintes.