Le 1er novembre 2020 se lance la 5ème édition de l’opération nationale « Mois sans tabac », un grand défi collectif qui a pour but d’inciter un maximum de fumeurs à arrêter la cigarette pendant 30 jours. Selon le ministère de la Santé, un sevrage tabagique d’un mois multiplie par 5 les chances d’arrêter de fumer définitivement !
L’arrêt du tabac s’accompagne de nombreuses modifications physiologiques dont il faut tenir compte pour réussir son pari. En effet, la nicotine active le circuit de la récompense pour libérer de la dopamine (neurotransmetteur du plaisir et du bien-être). Lorsque l’on arrête de fumer, la libération de dopamine s’interrompt et engendre les effets du manque de nicotine. Il est donc judicieux d’installer une stratégie visant à combler ce déficit en dopamine : un apport complémentaire en tyrosine et en phénylalanine (acides aminés précurseurs de la dopamine), associé aux vitamines du groupe B est à envisager afin d’obtenir un arrêt plus confortable et de limiter les sensations liées au manque. En parallèle, il ne faut pas hésiter à mettre en place d’autres outils pour permettre une meilleure gestion du psychisme et de l’émotionnel comme la pratique d’une activité physique, de la sophrologie, de l’EFT (technique libératrice d’émotions) de l’acupuncture ou de l’hypnose.
Enfin, certaines plantes peuvent également être de précieuses alliées afin de faciliter le sevrage. On pense notamment à la valériane pour éviter l’énervement et les angoisses dues au sevrage et qui donne un goût désagréable à la cigarette et au kudzu qui agit directement sur le système nerveux pour aider à se détendre, avec des effets proches de ceux des antidépresseurs, mais sans accoutumance ou effets secondaires.
