La spiruline ou algue bleue, n’est pas tout à fait animale, ni tout à fait végétale.
En effet la Spirulina maxima est une cyanobactérie vieille de plus de trois milliards d’années. Lorsque les Européens débarquèrent en Amérique centrale ils découvrirent que les Aztèques du Mexique précolombien consommaient abondamment de la spiruline.
La spiruline contient une mine de nutriments dans un très petit volume : elle renferme entre 55 et 70 % de protéines, le taux le plus important connu à ce jour pour un aliment avec la présence de tous les acides aminés essentiels. Elle est extrêmement riche en fer (40 fois plus que dans les épinards), en vitamines (vitamines B12, E et provitamine A) et en acide gamma-linolénique.
Les propriétés de la spiruline reposent sur sa richesse de composition, tant quantitative que qualitative, qui en fait une sorte de « super cocktail » parfaitement équilibré en éléments indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. C’est cette richesse qui lui donne d’une part ses vertus rééquilibrantes avec un effet anti-carences naturel le plus complet qui soit connu à ce jour, et d’autre part ses vertus énergisantes, tonifiantes, et vitalisantes, avec un effet anti-fatigue très important. Par ailleurs, son faible apport calorique et sa forte teneur en phénylalanine qui agit au niveau des centres régulateurs de l’appétit avec son action coupe-faim, permettent aux sportifs de soutenir un effort physique, ce qui explique son utilisation dans les préparations sportives.
(Source : La santé par les plantes Edition Alpen)