Notre organisme doit se débarrasser en permanence d’un certain nombre de déchets, à la fois issus de son propre fonctionnement (débris de cellules, minéraux usés…) et de notre mode de vie (alimentation industrielle, pollution, molécules pétrochimiques…). Quelle que soit leur origine, ces déchets doivent être collectés, transformés puis éliminés à l’extérieur du corps afin de maintenir un équilibre interne sain. Pour ce faire, l’organisme dispose de plusieurs portes de sortie par le biais d’organes excréteurs, aussi appelés émonctoires en naturopathie. On en dénombre 5 principaux : les reins, les intestins, les poumons, le foie et la peau.
Il existe également des émonctoires secondaires, qui peuvent venir en soutien lorsque les autres émonctoires sont saturés ou fatigués. Ainsi, l’utérus est considéré comme un émonctoire secondaire qui permet aux femmes de bénéficier d’une porte de sortie supplémentaire afin d’éliminer les substances indésirables. En effet, la muqueuse utérine se charge tous les mois de sang vicié et s’épure par les menstruations. Certains scientifiques font le lien entre cette plus grande faculté d’élimination de la femme et son espérance de vie plus longue que celle des hommes. D’autres y voient l’origine de nombreux troubles de la santé pouvant survenir à partir de la ménopause lorsque cet émonctoire perd sa fonction éliminatrice menstruelle. Toutefois, il existe d’autres sécrétions vaginales, les leucorrhées (ou pertes blanches), qui peuvent perdurer même après la ménopause. Lorsque les déchets à éliminer sont en grand nombre, les règles peuvent être plus abondantes, épaisses et peuvent entraîner davantage de douleurs et de crampes. Pour soutenir cet émonctoire, une bonne hygiène de vie est nécessaire. On pense également aux apports de probiotiques spécifiques afin de rééquilibrer la flore locale ainsi qu’aux bains dérivatifs, remis au goût du jour par France Guillain, qui sont très efficaces pour désengorger le petit bassin.
