Une étude réalisée en Finlande et publiée dans la revue JAMA Pediatrics a montré que tripler la dose de vitamine D pour les enfants en bas âge n’a aucun effet sur leurs os et les maladies infectieuses.
La vitamine D est essentielle chez les humains. Elle contribue à l’absorption et à l’utilisation normales du calcium et du phosphore. Elle contribue à une calcémie normale (dosage sanguin du calcium), au maintien d’une ossature et d’une dentition normales. Elle participe au maintien d’une fonction musculaire normale et joue un rôle dans le processus de division cellulaire. La vitamine D contribue au fonctionnement normal du système immunitaire.
Chez les nourrissons et les enfants, une carence en vitamine D peut notamment entraîner du rachitisme. Les besoins en vitamine D peuvent donc être accrus. Mais à quelle dose ?
Pour le savoir, un groupe de chercheurs finlandais a mené une étude sur des enfants à la peau blanche, âgés de zéro à deux ans et ce pendant deux ans. La moitié d’entre eux a reçu une dose journalière de complément de vitamine D normale, soit 400 UI (unités internationales), et l’autre groupe a reçu 1 200 UI/j.
Les résultats ont démontré que les enfants supplémentés avec 400 UI de vitamine D ne sont pas tombés plus malades et que leurs os étaient aussi solides que ceux qui avaient reçu la triple dose de vitamine.
« Un complément quotidien de 400 UI de vitamine D3 semble suffire pour prévenir toute carence en vitamine D chez les enfants de moins de deux ans », concluent les chercheurs.
Attention tout de même, l’étude ne s’applique pas aux nouveau-nés souffrant d’une carence initiale, qui eux, ont besoin d’une dose plus importante. De plus, l’étude ayant été menée sur les enfants à la peau blanche, les conclusions ne peuvent pas être attribuées aux enfants à la peau plus foncée, qui produisent naturellement moins de vitamine D et qui ont donc des besoins différents.
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